C’était au début juin de cette année… J’allais fréquemment
faire des séances de contemplation sur mon banc situé aux abords de
la rivière Caribou à Canton-Tremblay. À cet endroit bucolique, une
dizaine de Chevaliers grivelés déambulaient joyeusement sur les
berges de la rivière. Les chevaliers lançaient souvent leur doux
cri « huit-huit-huit… » qui résonnaient contre le flanc de la
montagne. Les oiseaux traversaient fréquemment le cours d’eau,
marchant sur une rive, puis s’envolant pour aller sur l’autre
rive. Ils se tenaient ensemble, tricotés serrés. J’avais
l’impression que les individus faisaient connaissance. La période
de séduction était visiblement à l’oeuvre. Cela attendrissait
mon coeur de les voir agir et de les entendre aussi.
Je
me souviens de la première fois où j’avais vu le Chevalier
grivelé. C’était en 1981, mon année de baptême comme
ornithologue. Lorsqu’on m’avait pointé du doigt cet oiseau qui
se déplaçait sur les abords d’un marais maintenant défunt à
Arvida, j’ai ris pendant une semaine.
Avez-vous
déjà vu le Chevalier grivelé? Il se brasse constamment le train
arrière. Je ne connais pas la raison de ce phénomène, mais ça
fait drôlement sourire.
Je
joins donc à cette petite chronique une vidéo du Chevalier
branle-queue, son ancien nom, prise sur le bord de la rivière
Caribou. J'espère que cela vous apportera également un sourire comme cela l'a fait pour moi.
Le Chevalier grivelé à l'oeuvre dans la dance du swing (C. Cormier)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire