Par Claudette Cormier

mercredi 30 novembre 2022

Novembre, une nature morte? Deuxième partie : Les chenilles

Bonjours chers amis  et bienvenue à cette deuxième partie! Hier, je vous faisais part des découvertes de plusieurs espèces d'araignées à Saint-Fulgence le 27 novembre dernier. Le thème aujourd'hui est les chenilles. En marchant  dans le même secteur, Germain et moi avons vu beaucoup de chenilles qui déambulaient sur la neige à vitesse d'escargot. Dans l'espace de quelques pieds le long de la piste cyclable, nous avons compté au delà d'une quarantaine de chenilles d'une seule et même espèce! Parfois, ces chenilles se tenaient ensemble sur des brins de foin. C'était très impressionnant! 

Le secteur d'étude des chenilles (C. Cormier)

Dans cet article, je vais à nouveau afficher plusieurs photographies de suite. Celles-ci sont agrandies illustrant les espèces de chenilles que nous avons rencontré en marchant. Je réitère qu'il n'est pas chose normale à la fin d'un mois de novembre de voir apparaître autant de chenilles. Pour le moment, elles demeurent non-identifiées. 

Plusieurs de ces chenilles ont été observés en solo ou en groupes (C. Cormier)

Jusqu'à 25 individus sont comptés au même endroit! (C. Cormier)

Les chenilles sont très belles avec leurs petites houppettes sur le dos (C. Cormier)

Germain est occupé aussi à prendre des photos de chenilles (C. Cormier)

Pas grosses les chenilles! (C. Cormier)

Cette chenille d'une autre espèce grimpe sur un monticule de neige (C. Cormier)

Toute poilue celle-ci et fort jolie avec son manteau d'hiver roux (C. Cormier)

Une autre chenille à photographier de la main de Germain (C. Cormier)

Il y a beaucoup de chenilles de cette espèce le long du sentier (C. Cormier)

Voilà donc pour le thème d'aujourd'hui. Vous êtes invités à REVENIR DEMAIN! Je vous présenterai la troisième et dernière partie de notre excursion qui fut fantastique et très intéressante!

mardi 29 novembre 2022

Novembre, une nature morte? Première partie : Les araignées

Bonjour à tous! Pour vous mettre dans le contexte, nous sommes le 27 novembre 2022. À cette date, nous vivons un redoux important. Pendant la journée, la température oscille entre 0°C et 5°C. Le ciel est variable, ensoleillé le matin pour s'ennuager rapidement vers l'heure du midi. Les vents sont absents. À vrai dire, le temps est presque printanier, comme si nous étions à la mi-mars. Le long des bâtiments, les gouttières laissent tomber des perles d'eau limpides. Que c'est bon de goûter à cette douceur de temps en cette fin novembre!

Aujourd'hui, Germain et moi optons pour prendre une marche sur la piste cyclable à Saint-Fulgence. Le sentier n'est pas déneigé pendant l'hiver. Cependant, nous pensons que nous pourrons quand même accéder à ce sentier puisque il n'y a pas eu trop d'importantes chute de neige jusque ici. Eh oui! Rendus sur place, nous sommes contents de pouvoir emprunter le sentier qui est praticable pour le moment. Nous avançons sur le chemin tout en recensant les oiseaux hivernaux présents.

La piste cyclable encore accessible à cette date (C. Cormier)

Sachant que parfois certains insectes se réveillent pendant les redoux en hiver, Germain et moi jetons un oeil sur le sol tout en restant attentif à la présence de la faune aviaire dans le secteur. Sur le chemin, nous étions presque rendus au bout de notre trajet lorsque soudain, nous voyons quelques araignées qui se déplacent que très lentement sur la neige. Nous étions loin de nous douter que nous passerions plus d'une heure à cet endroit précis! En fait, nous étions plus qu'étonnés d'observer plusieurs dizaines d'araignées sur la neige, celles-ci souvent minuscules. La plupart du temps, elles restaient immobiles, se tenant parfois en petits groupes. Ce qui nous a surpris aussi est de constater qu'il y avait plusieurs espèces présentes. 

Le secteur de nos découvertes d'arachnides et autres insectes (C. Cormier)

Dans cette première partie sur trois, je vais mettre plusieurs photographies d'araignées à la file. Les photos que j'ai prises sont toutes agrandies, car les araignées étaient très souvent minuscules, très diversifiées en taille, en motif et en couleur. Vous me pardonnerez de ne pas ajouter les identifications aux araignées puisque je ne les connais pas. Mais, on peut admirer leur beauté!





D'observer des arachnides pendant la saison estivale et automnale, aucun problème. Il est parfaitement normal qu'il y en ait. Par contre, j'aimerais souligner que d'observer autant d'araignées et autres insectes un 27 novembre, là ce n'est pas normal à nos yeux. Des marches, Germain et moi en avons pris toute notre vie, durant toutes les saisons. JAMAIS, au grand jamais nous n'avons assisté à ce phénomène pendant un redoux à la fin novembre. Le changement climatique est réel, les amis. 





Une plante ombellifère qui ressemble à une multitude d'araignées (C. Cormier)

Voilà tout pour aujourd'hui les amis. Je vous invite à REVENIR DEMAIN pour prendre connaissance de la suite de notre excursion. Il y a tant à dire et à montrer que j'ai dû subdiviser mon article en trois parties. Vous me connaissez. Ma devise est de susciter l'intérêt pour la nature et de l'admirer. Toute cette beauté, nous l'avons à porté de main, peu importe le mois de l'année.

lundi 28 novembre 2022

Point de bascule

Bonjour à tous! Il y a des glaces qui sont époustouflantes... Comme celles-ci. L'image illustre une scène ou nous avons l'impression d'assister à une avalanche de pépites de glaces accompagnée d'un torrent argenté qui ruisselle le long d'un montagne rocheuse. Que de beauté l'intérieur de cette glace!

Une avalanche de pépites de glace et un torrent argenté (C. Cormier, photo d'archive)

vendredi 25 novembre 2022

Faucons pèlerins en chasse

Bonjour à tous! Nous sommes le 20 novembre 2022. Au mois de novembre, les plans d'eau commencent à geler dans la région, tels les marais. Les endroits pour faire de l'observation d'oiseaux aquatiques deviennent de plus en plus réduits avec les jours qui avancent vers l'hiver. Donc, en cette journée, nous avons choisi d'aller à La Baie puisque les marais sont complètement gelés à cette date.

Toujours beau le petit phare visible à partir d'une halte routière (C. Cormier)

Après avoir observé les oiseaux à partir des haltes routières le long de la route régionale, notre dernier arrêt fut au Musée du fjord. Nous sommes maintenant accompagnés d'une amie ornithologue. Il y avait plusieurs dizaines de canards barboteurs présents, soit des Canards colverts et des Canards noirs. Mais il y avait aussi deux redoutables Faucons pèlerins qui sont arrivés en vol. Ces derniers ont traversé la baie d'un bout à l'autre en direction des canards. Les faucons se déplaçaient ensemble et ils avaient les yeux rivés sur leurs proies. En effet, nous avons pu assister à une chasse époustouflante de la part des faucons. Ils ont leur techniques de chasse bien à eux. Le premier faucon vole en rasade au-dessus des canards barboteurs espérant qu'un l'un d'eux prenne l'aile. Si un canard fuit en état de panique, l'autre pèlerin qui suit derrière est fin prêt à le capturer. C'était excitant d'observer cette scène de chasse qui, pour cette fois, fut infructueuse.

Les deux faucons se sont ensuite posés sur un épi rocheux le long des berges. Ils regardaient les canards avec grand intérêt. Quant à canards, ils ont resserré les rangs. Prudemment, ils se sont dirigés vers les berges à la queue-leu-leu en passant devant les prédateurs. Les canards doivent s'alimenter, car il fait assez froid aujourd'hui.

Les faucons regardent passer les canards barboteurs (C. Cormier)

Les Faucons pèlerins bredouilles sur l'épi rocheux (G. Savard)

Finalement, l'histoire se termine lorsque les deux Faucons pèlerins quittent les lieux pour aller planer ensemble aux abords d'un flanc de montagne pour disparaître vers les champs à l'intérieur des terres. Ce fut très intéressant d'assister à la dynamique de chasse des faucons ainsi que des comportements sages de la part des canards barboteurs!

jeudi 24 novembre 2022

Désorientation

Bonjour à tous! En sondant l'intimité des glaces, j'ai trouvé ces pépites de cristaux dans une cuvette dans un enrochement le long des battures de Saint-Fulgence. Ces cristaux allaient dans tous les sens. La scène est un peu chaotique mais intéressante. La couleur jaune brune est due aux sels minéraux déposés en sous-couches sur le rocher pendant le gel. 

Pépites de cristaux de glace allant dans tous les sens (C. Cormier, photo d'archive)

mercredi 23 novembre 2022

Une épinette, quatre pics

Bonjour à tous! Nous sommes le 19 novembre 2022. Avant que les averses de neige annoncées n'arrivent en après-midi, Germain et moi filons directement à Hébertville-Station. Lors de nos observations, nous entendons soudain un pic tambouriner. Il n'est pas habituel pour les pics de tambouriner à cette période de l'année. Prenant notre attirail photographique, nous nous dirigeons à pied vers le pic que maintenant, nous entendons picorer.

Rendus devant une épinette blanche, nous détectons la présence d'un Pic à dos rayé! Nous pensons que c'est ce pic qui a tambouriné plus tôt. Ce n'était pas pour annoncer la période de nidification, mais plutôt pour clamer son territoire d'alimentation. Cela nous fait du sens. Pendant que nous photographions difficilement ce pic au plumage sombre, il semble avoir eu peur de quelque chose qui était en vol. Il s'est vite placé sous l'aisselle d'une grosse branche, s'est courbé le dos vers l'arrière et est resté immobile pendant plusieurs minutes. Il se camouflait de la menace potentielle qu'il a vu passer.

Le Pic à dos rayé, une femelle (C. Cormier)

Le pic est resté immobile sous l'aisselle de la branche (C. Cormier)

Subitement, un oiseau arrive au pied de cette épinette. Ah! Voilà un Pic chevelu. Lui aussi commence à picorer l'écorce du conifère. Peu après, arrive un deuxième Pic chevelu qui se pose lui aussi sur le même arbre. Cette épinette blanche, qui est morte, est très convoitée des pics pour les insectes qui la ravagent! 

Un premier Pic chevelu arrivé (C. Cormier)

Un second Pic chevelu, très frileux! Son duvet était étalé autour de son corps (C. Cormier)

Pendant que Germain et moi sommes occupés à prendre difficilement des photographies, tous ces pics défilent sur le tronc de l'épinette au travers des branchages. De plus, le froid mordant nous gèle les mains et rend la séance photo plus ardue. Puis, sortie de nulle part, un Grand Pic arrive en trombe et se pose également sur cette épinette! Incroyable! À un moment donné, nous avions les quatre pics (trois espèces) sur le même tronc de ce conifère! 

Le Grand Pic, un mâle ici par sa moustache rouge (C. Cormier)

Ensuite, s'en est suivi le jeu de pouvoir entre les pics. D'abord, un des Pics chevelus est monté à toute vitesse le long du tronc. Plus haut, le Pic à dos rayé suivait le rythme et montait lui aussi, ne voulant sans doute pas faire affaire avec le Pic chevelu. Rendu à la cime de l'arbre, le Pic à dos rayé s'est résigné à quitter l'épinette. D'un bond, il est parti en vol vers d'autres arbres plus loin où nous l'avons perdu de vue. Puis, ce fut le tour au Grand Pic de monter le long du tronc. Le Pic chevelu qui est rendu en haut, part également. Il reste un Pic chevelu qui picore discrètement plus bas ainsi que le Grand Pic qui continue de monter. À leur tour, les deux pics restants s'envolent séparément pour visiter d'autres arbres dans le secteur. 

Les pics en action sur l'épinette (G. Savard)

Retournant vers la voiture, Germain et moi étions étonnés de tout ce brouhaha de pics sur cette seule épinette blanche qui a eu lieu pendant une vingtaine de minutes. Nous rangeons jumelles et caméras et réchauffons nos doigts qui ne fonctionnent presque plus, trop gelés. Mais c'en a valu la peine. La scène avec les pics fut très intéressante à observer!

mardi 22 novembre 2022

Jardin zen

Bonjour à tous! Il y a plusieurs années de cela, en marchant un jour de novembre le long des battures de Saint-Fulgence, je découvre une scène très intéressante. Entre des rochers, il y avait une cuvette remplie de glaces qui arborait de larges formes géométriques texturisées. Ces glaces étaient particulières. J'avais le goût de m'asseoir et de plonger mon regard sur celles-ci et de méditer. Il s'en dégageait une paix indescriptible. Je n'en ai jamais revu par la suite.

Mon jardin zen de glace... (C. Cormier, photo d'archive)

N.B. Je vais faire relâche les fins de semaine afin de me reposer. Je vous remercie tous chers fidèles lecteurs de me suivre dans mes explorations de la nature, toutes saisons confondues! 

lundi 21 novembre 2022

Bye-bye Snowbirds!

Bonjour à tous! Voici les dernières nouvelles de la saison 2022 quant à la famille de Cygnes trompettes. La date record pour notre région est le 15 novembre concernant cette espèce. Or, le 14 novembre dernier, les cygnes ont quitté le marais de Canards Illimités à Saint-Fulgence. Au cours de cette même journée, ils étaient rendus à La Baie. Cette localité est en ligne droite (nord-sud) avec Saint-Fulgence. Les oiseaux n'avaient qu'à traverser la rivière Saguenay. 

Le lendemain matin, soit le 15 novembre, une ornithologue demeurant à La Baie les a vu s'envoler. Et ce jour même, la famille en voyage s'est arrêtée à Drummondville où elle a pu être observée et photographiée. Alors, voilà. Toute la famille va bien pour le moment et part pour une autre belle aventure vers les États-Unis (nous présumons). Les cygnes vont d'hiverner dans un lieu sûr où les ressources alimentaires seront disponibles. Et nous sommes contents que les cygnes soient partis car tous nos marais sont déjà gelés ici dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Bon voyage Cygnes trompettes! À l'an prochain!

Jeune Cygne trompette au marais à Saint-Fulgence (C. Cormier, photo prise cet automne)

La Vipérine commune

Bonjour à vous tous chers amis! Je vous ramène en été 2022. Je souhaite vous présenter une très belle plante que beaucoup de gens ont vu sans la connaître et qui est considérée en tant que mauvaise herbe. La plante s'appelle Vipérine commune. Si elle est vraiment cataloguée en tant que mauvaise herbe, eh bien, j'en voudrais dans mon jardin, si j'en avais un! Pendant la saison estivale, celle-ci est hautement prolifique le long des terrains vagues, ou secs, ou pauvres, ou perturbés. Nous la retrouvons en colonies le long des fossés, des routes et des rangs, sur des sols caillouteux et sur des terrains en friche. Cette magnifique plante provient d'Asie ou d'Europe. Elle s'est naturalisée chez nous en Amérique du Nord.

La magnifique Vipérine commune (C. Cormier)

La Vipérine commune, parfois appelée serpentine, est difficile à décrire car sa structure est complexe. Permettez-moi d'y aller avec des mots simples partant de mes observations. Cette plante nous frappe d'abord par sa couleur. Ses fleurs sont violettes presque fluos. Quant aux boutons floraux, ils sont roses gommes. Ce mélange de couleur est très attirant pour notre oeil. Regardant de près la vipérine, nous ne sommes pas certains de pouvoir la toucher car elle possède des poils piquants sur sa tige.

Des poils raides sont présents le long de la tige (C. Cormier)

Les fleurs en épis sont de forme tubulaires qui ressemblent vaguement à une gueule ouverte d'un serpent, d'où le nom de la plante. On y voit également plusieurs étamines de couleur rose étendues à l'extérieur des fleurs. Au bout des ces étamines, plusieurs sont fendues à leur bout rappelant la langue d'une vipère. Cette plante est hautement mellifère. Les abeilles, les bourdons et autres insectes comme les papillons sont friands de son nectar qui est abondant et très sucré. La vipérine est donc une plante très utile pour alimenter les butineurs qui, à leur tour, favorise la pollinisation.

Un bourdon arrive afin de s'alimenter de nectar (C. Cormier)

samedi 19 novembre 2022

Chenille de glace

Bonjour à tous chers amis! La nature a fait du grand l'art! Au gré de ses fantaisies, cette fois elle a fabriqué une chenille de glace possédant des formes géométriques très intéressantes et agréables à regarder. Ces dessins étaient situés sur la surface d'une glace et non à l'intérieur. La scène a été photographiée dans une cuvette glacée, entre deux rochers. Que des trésors cachés jadis découverts en marchant le long des battures de Saint-Fulgence!

Une chenille qui serpente la glace (C. Cormier, photo d'archive)

vendredi 18 novembre 2022

Pétanque

Bonjour à tous! Je trouve que cette image illustre bien le titre de cette photographie de glace. Parfois, les mots ne sont pas nécessaires... Je vous souhaite un moment de détente et de plaisir!

Un jeu de pétanque (C. Cormier, photo d'archive)

Hublots

Bonjour à tous! Un peu dans la même veine de la photographie de glace de l'autre jour, je veux vous partager cette image que je trouve très belle et intéressante. Encapsulés dans des bulles de glace bien rondelettes, les grains de sable sont emprisonnés dans ces hublots givrés. Le merveilleux en moi s'élève en admirant ce que la nature crée au fil des jeux de marées.

De beaux hublots de glace (C. Cormier, photo d'archive)

jeudi 17 novembre 2022

Faire mouche sur les préjugés

Bonjour à tous! Aimez-vous les mouches? Dans cet article, je plaide en faveur des mouches de toute espèce. À mon avis, elles méritent plus d'attention et de respect de notre part. Puis, qui a dit qu'une mouche, c'était malpropre? Pas moi! J'adore les insectes, même les mouches que plusieurs écrasent par dégoût. Très souvent les mouches doivent se nettoyer la tête, les ailes et les pattes afin d'enlever la poussière et le pollen. C'est vital pour leur survie. Puis, ce sont des chefs-d'oeuvre hyperspécialisés de la nature.

Les mouches sont soucieuses de leur propreté (C. Cormier)

Une magnifique mouche aux gros yeux couleur bourgogne (C. Cormier)

Ne pourrait-on pas simplement apprécier la beauté de ces insectes qui sont fort utiles à la nature? Il y a de nombreuses espèces de mouches. Elles sont très variées en taille, en motifs et en couleurs. Je ne les connais pas par leur petit nom puisque je n'ai pas approfondi l'entomologie. Cependant, j'aime prendre le temps de les observer et de les apprécier, car elles ont leur place et leur utilité dans l'environnement. 

Je me sens un peu comme une porte-parole de la BBC (British Broadcasting Corporation) où la chaîne télé montre souvent la beauté de la nature en gros plan et d'une façon exquise. Les images sont tellement extraordinaires que nous sommes imprégnés de leurs documentaires qui nous ouvrent la conscience sur les sujets qu'ils traitent. L'impact sur notre esprit est garanti. Dans mon cas, je me qualifie (à la blague) de CBC (Cormier Broadcasting Corporation). Mon but est le même, à petite échelle par contre, avec peu de moyens techniques. D'ouvrir la conscience d'autrui à la beauté de la nature sous toutes ses formes et sans préjugés est cher à mon coeur.

Il y a de petites pantoufles au bout des pattes de devant (C. Cormier)

Un beau jeu de damier sur l'abdomen de cette mouche (C. Cormier)

Sur cet insecte, les magnifiques ailes enfumées sont très jolies (C. Cormier)

mercredi 16 novembre 2022

Verrines aux grains de sable

Bonjour à tous! On dirait que la nature a le sens de l'humour... D'abord, la géométrie des bulles avec ces beaux ronds parfaits et une jolie forme ovoïde. Et lorsqu'on regarde de plus près le trio de bulles givrées au bas de l'image, nous apercevons dans celles-ci des pépites de sable! Ces grains aux couleurs variées sont grossis par un effet de loupe de la glace. C'est merveilleux!

De minuscules verrines aux grains de sable (C. Cormier, photo d'archive)

mardi 15 novembre 2022

Piqués au vif

Bonjour à tous! Le 13 novembre 2022, Germain et moi étions à Hébertville-Station afin de recenser les oiseaux au site d'enfouissement. Soudain, j'aperçois sur le chemin une boule foncée qui se découpe du décor au loin. Aux premiers instants, je croyais qu'il s'agissait d'un oiseau de proie perché en haut d'un arbre feuillu. Cependant, un coup d'oeil au télescope sur cette étrange boule m'a fait lever les sourcils. Oh! C'est un Porc-épic! Celui-ci est juché à la cime d'un jeune bouleau et le poids de l'animal le fait osciller comme le fait le pendule d'un horloge grand-père. 

En s'approchant, voilà la boule foncée haut perchée (C. Cormier)

Le porc-épic dandinant sur la petite branche (G. Savard)

On ne fait ni un et ni deux, Germain et moi prenons notre attirail photographique et se dirigeons vers l'animal. Ce n'est pas souvent qu'on peut observer un porc-épic de si près, vivant en tout cas, dois-je ajouter. C'est pour moi l'horreur et la tristesse de les voir écrasés sur le rebord des autoroutes. En arrivant près de lui, il nous voit et nous examine. Nous restons calme et silencieux. Se sentant en confiance, il ne s'occupe plus de nous. La séance photo commence. Soudain, je vois dans l'écran de ma caméra : Batterie épuisée. NONNNN! Pas maintenant! Zut! Je retourne en direction de la voiture, maugréant du « mauvais timing » et change la batterie de ma caméra. Germain lui, en profite avec son super appareil performant pendant mon absence. Au moins, il a sauvé la mise pendant cette observation de cet animal que l'on rencontre peu souvent.

L'animal mange activement l'écorce de ce bouleau (C. Cormier)

Le porc-épic gruge l'écorce de cette petite branche cassée (G. Savard)

Bien comique d'observer les canines du porc-épic dans ce gros plan (G. Savard)

Je retourne rejoindre Germain qui est complètement immobile et fort occupé à filmer la bête. Pendant je j'observe en silence le porc-épic, j'apprends à mieux le connaître. D'abord sa silhouette. Il adopte souvent une position foetale. Ses pattes de derrière sont bien agrippées sur le tronc de l'arbre. Quant à ses pattes de devant, il se sert de ses petits doigts pour bien se tenir afin de ne pas tomber. Il utilise également une patte pour ramener vers lui une branche vers sa gueule. Ses mouvements sont toujours lents et calculés. Il me donnait l'impression d'observer un Koala d'Australie. Bien nous, nous avons notre Koala de la Boréalie! Et que dire de son armure épineuse! Ses aiguilles sont très impressionnantes à observer. Disons qu'on a pas vraiment le goût de le toucher. Il se fait respecter.

Le porc-épic en position foetale (C. Cormier)

Animal mystérieux et solitaire, il est un mangeur d'écorce. J'ai compris qu'avec ses dures et résistantes canines, le porc-épic peut faire des ravages en forêt. En regardant les bouleaux complètement plumés, Germain et moi sommes convaincus de la chose. En soirée, mes petites recherches dans la littérature m'ont informé que le porc-épic, qui possèderait 30,000 aiguillons, est le troisième plus gros rongeur du monde après le capybara et le castor! Dans la région, nous avons donc deux des trois des plus gros rongeurs du monde! On a de quoi être fier, même si ces magnifiques animaux peuvent causer quelques dégâts. Cependant, rien de comparable avec ce que l'être humain fait sur cette planète. 

Le tronc d'un bouleau complètement écorcé (C. Cormier)

Il reste un peu d'écorce sur le tronc de ce bouleau (C. Cormier)

lundi 14 novembre 2022

Vert émeraude

Bonjour à tous! En marchant près d'un ruisseau le long des battures à Saint-Fulgence, j'ai trouvé ce beau sujet. Sous une fine couche de glace, un bel émeraude repose sur des pépites de grains de sable. Échoué sur la rive, il s'agit d'un morceau de verre poli par l'eau du fjord du Saguenay. Le soleil qui relui dans le verre donne une étincelle de vie au portrait. J'ajouterais qu'on dirait que c'est un tableau abstrait plus qu'une photographie.

Un joli verre poli par l'eau salin du fjord (C. Cormier, photo d'archive)