Par Claudette Cormier

mardi 1 novembre 2022

Le jour où la glace a fait fondre mon coeur!

Bonjour chers amis! Avant de rentrer dans le vif du sujet, je souhaite vous remercier tous et chacun de prendre le temps de lire les articles que je crée sur ce blogue! Je ne prends pas votre présence pour acquis, croyez-moi. Alors, UN GRAND MERCI CHALEUREUX À VOUS TOUS! 

Ma foi, ce que le temps passe vite... Nous voilà déjà rendus au mois de novembre! Concernant mes chroniques, vous connaissez ma nouvelle formule. En effet, en attendant que dans les coulisses je vous prépare un petit documentaire sur les événements s'étant produits en 2022, je comble les jours d'attentes avec des photographies d'éléments de la nature. En octobre, je vous ai présenté des feuilles d'automne. Pour ce mois de novembre, je délaisse les jolies feuilles d'automne et change de thème. Au cours de ce mois, je vous présenterai des photographies d'archives de glaces accompagnées de quelques lignes de texte. Je crois vraiment que dans le cas des ces photos, une image vaut milles mots!

Cela dit, je souhaiterais vous mettre dans le contexte. Il y a plusieurs années de cela, alors que je demeurais à Saint-Fulgence, j'avais accès à la rivière Saguenay. Me promenant sur les battures lors de la marée basse avec ma petite caméra, j'ai découvert l'extraordinaire univers du très petit. En marchant le long d'un enrochement, j'ai remarqué qu'il y avait des cuvettes d'eau gelée présentes entre des rochers. Ces cuvettes de glaces me réservaient d'énormes surprises visuelles ainsi qu'une joie intense à observer de ce qu'il y avait dedans.

Ma méthode? C'était simplement de m'accroupir en petit bonhomme et d'accoter la lentille de la caméra directement sur la surface de la glace. C'est là que j'ai vécu des moments extraordinaires à ausculter les entrailles des glaces! Sans exagérer, je crois que ces excursions ont contribué à mes joies les plus profondes de ma vie. Chaque jour, selon les conditions météorologiques en place ainsi que des va-et-vient des marées, j'avais extrêmement hâte de retourner sur les battures pour continuer mes explorations glaciales! Le mot est bien choisi, glacial. En effet, il faisait souvent très froid, pour moi et pour ma caméra. Ce que j'en ai rechargé des batteries au retour à la maison! 

Le titre de la photo est LE BIG BANG (C. Cormier, photo d'archive)

Cependant, la saison de macrophotographie de glaces est très courte dans le temps, environ trois semaines, quatre si je suis chanceuse. Lorsque la neige recouvre les battures et l'enrochement, il n'est pas sécuritaire de s'y rendre.

J'espère sincèrement que vous aimerez les photographies de glaces que je vous partagerai entre des articles. Elles sont telles quelles; c'est-à-dire, non-retouchées par ordinateur. Sur les clichés, nous verrons les imperfections emprisonnées dans la glace. Aux photographies, je leur ai donné des titres  évocateurs ou amusants. Sans exagérer mes propos, j'y ai mis tout mon coeur à prendre en photos l'intimité et l'expression des glaces. Quant à mes petits documentaires, nous retournerons au cours de l'été dernier. Nous vivrons entre le chaud et le froid, un contraste qui me caractérise d'une certaine façon. Je suis une femme qui vit bien dans les extrêmes! 

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