Non, je ne bois pas. Je ne fume pas non plus. Mes excès
grivois sont à observer les trois espèces de grives qui s’alimentent sur mon
terrain depuis deux semaines, de la fin mai jusque dans la première semaine de
juin. Chaque jour, les grives sautillent sur la pelouse à la recherche d’insectes.
J’en ai compté jusqu’à huit un matin. Une amie à moi en avait quatorze chez
elle! Elles sont si belles, mais très timides.
En fait, les grives font parties de la famille des merles.
Ces oiseaux se comportent et bougent de la même façon. Bec en l’air, un peu
hautain, sautillent sur quelques pas, basculent la tête sur un côté, picorent un insecte
au sol, redressent le port physique et reprennent la manœuvre d’une façon erratique.
Ce sont des petits merles bruns à la poitrine joliment picotée.
Il est toujours intéressant de les observer, pour le plaisir
de les voir faire bien entendu, mais aussi pour l’aspect identification. C’est
l’occasion en or de se faire l’œil sur les critères d’identification. En les inspectant
un à un, on peut avoir des surprises, comme c’est arrivé le 27 mai dernier. Une
rare Grive à joues grises s’est immiscée dans le groupe d’oiseaux.
Je vous illustre trois photos qui démontrent les trois
espèces de grives qui s’alimentaient sur la pelouse. La même posture des trois
oiseaux sur les photos vous fera voir d’un coup la différence de plumage entre
les espèces. Les photos sont toutes prises au travers des fenêtres. Cela fait
que les photos sont un peu floues mais cela m’a permise de les prendre de plus
près car elles sont très timides. Les grives partent se cacher dès qu’elles détectent un
mouvement suspect.
Grive fauve avec son plumage roux uniforme (C. Cormier) |
Grive à dos olive, plumage brun terne mais porte des lunettes chamois autour des yeux |
Grive à joues grises, plumage terne mais ne porte pas de lunettes chamois, seulement un petit tour blanc autour des yeux (C. Cormier) |
Pour terminer cette chronique sur les grives, deux Grives à
dos olive s’affairaient à chasser les insectes dans une cavité creuse d’un
érable. Ils revenaient souvent à cet endroit. Plusieurs disputes ont eu lieu entre
les individus qui, bec et ongle, clamaient cette aire d’alimentation.
Deux Grives à dos olive qui fouillent la cavité d'un érable (C. Cormier)
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