Par Claudette Cormier

lundi 17 juin 2019

Festival de la paruline

C'était le 5 juin 2019. Derrière chez moi, il y a un très petit étang qui se rempli d'eau de pluie le printemps et qui s'assèche au cours de l'été. Un parfait incubateur à maringouins cela dit. Tant pis pour moi, mais tant mieux pour les parulines qui ont découvert cet endroit! En effet, les moustiques ont attiré quelques espèces de parulines qui ont profité de la manne maringouine (un nouveau mot inventé par moi). Faut dire que le printemps froid que nous avons eu a occasionné ce genre de scène. Puisque les bibites ne volaient pas haut, les parulines s'alimentaient souvent au sol pour chasser les insectes.

Dans cet étang que je vous ai mentionné en introduction, des Parulines tigrées se chamaillaient entre elles afin de protéger leur aire d'alimentation. Du calme les parulines! Il y a de la place pour tout le monde! Pendant une bonne trentaine de minutes, je suis restée immobile et me suis fait oublier afin de croquer sur le vif ces quelques photos et vidéo. Parmi les Parulines tigrées, une Paruline à tête cendrée faisait discrètement le tour de l'étang et passait près de moi.

Ces deux espèces de parulines sont magnifiques dans leur plumage nuptial. On observe chez elles des couleurs jaunes pétant, du roux intense, du vert feuille, du gris cendré qui contraste merveilleusement avec du noir. De plus, les motifs s'agencent tellement bien entre eux. Elles sont vraiment belles nos parulines. Ce sont des oiseaux tropicaux qui nous arrivent du Sud qui ajoutent une touche de couleur et de chaleur dans notre printemps froid et nordique. 

Une Paruline tigrée, un mâle, posée dans l'étang (C. Cormier)

La paruline fait le guet d'insectes (C. Cormier)


La Paruline tigrée en mode chasse d'insectes (C. Cormier)

La belle Paruline à tête cendrée (C. Cormier)

En passant près de moi en chassant les insectes (C. Cormier)

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