Bonjour à tous! Heureuse de vous retrouver pour ce nouvel article! Je vous ramène au 5 septembre 2022. Cette journée de fin d'été est splendide. Le soleil rayonne de tout ces feux et les vents sont faibles. Notre excursion aujourd'hui à Germain et à moi nous amène sur la plage à Métabetchouan. Le paysage du lac Saint-Jean est tout simplement magnifique.
Marchant sur le rivage, nous détectons quelques limicoles qui s'alimentent sur les berges du lac. En effet, des Bécasseaux sanderlings juvéniles profitent de la tranquillité pour picorer ici et là des insectes sur le sable. Nous restons sur place pour les observer et les admirer. Puis tout à coup, nous entendons crier des Pluviers semipalmés. Un groupe de pluviers en vol passe en trombe près de nous! Ce qu'ils sont rapides!
Puis, en silence Germain s'affaire à observer au large du lac Saint-Jean à la recherche d'oiseaux marins tel des macreuses, des grèbes et en espérant trouver un labbe en migration, en vain pour cette dernière espèce. À cette période de l'année, la migration des oiseaux provenant du Grand Nord bat son plein. Nous aimons revoir nos amis ailés chaque saison.
De mon côté, je marche pieds nus dans l'eau. La plage est certes un endroit où on a le goût de paresser. Question de vous réchauffer le coeur, je vous partage une vidéo qui vous fera vivre quarante secondes de sons de clapotis de vaguelettes. Que ça fait du bien!
Soudain, deux Mouettes de Bonaparte sont aperçus tout près. Elles effectuent des va-et-vient le long du rivage dans le but de se trouver de la nourriture dont de petits poissons. Les mouettes, des juvéniles, sont peu farouches et se laissent observer à loisir. J'en profite pour tenter de les prendre en photo avec ma petite caméra lorsqu'elles s'approchent. Pas facile. En visionnant les photos le soir, j'ai dû jeter plus que de la moitié de mes clichés.
Suite à cette séance d'observation, nous avons soudain chacun nos projets d'observation qui se pointent à l'horizon. Germain lui détecte plus loin sur la plage un bécasseau intéressant alors que moi, je remarque qu'une des mouettes s'est posée dans une lagune. Nous avançons donc sur cette plage au sable fin, puis nous nous séparons pour faire nos études d'oiseaux tout en les photographiant.
Pendant un bon 45 minutes, j'ai pu étudier la méthode de chasse de cette Mouette de Bonaparte qui semble avoir un bon succès de chasse dans cette lagune. L'eau dans cette lagune est peu profonde. L'oiseau peu flotter dessus et marcher dedans. Posée sur le petit plan d'eau, la mouette étire son cou et cherche des insectes qui sont près d'elle. Lorsqu'elle cible un insecte, elle s'envole d'une façon explosive et se pose abruptement sur l'eau pour faire sa capture. L'oiseau a fait ce manège pendant un bonne heure au moins. C'était la première fois que j'assistais à cette façon de faire de la part de cette espèce. Habituellement, les mouettes sillonnent le rivage d'un plan d'eau en faisant des va-et-vient en cherchant du poisson. Voici une vidéo qui vous montrera la méthode de chasse de cette mouette.
Au bout de ce temps d'observation de la mouette, je regarde à l'occasion en direction de Germain qui lui aussi est fort occupé. Il a devant lui un Bécasseau de Baird juvénile très coopératif. Il s'agit d'un limicole qu'il apprécie toujours de voir en cette période de l'année. La fenêtre de temps est courte pour observer cette espèce dans la région et qui est présentement en migration.
Finalement, je rejoins Germain qui est en bonne compagnie ailée. À cet endroit, nous restons encore longtemps profitant de ce très beau temps et des oiseaux qui y sont présents. Devant nous, de l'autre côté du rivage, qui fait parti de Saint-Gédéon, un Grand Héron qui a l'air bougon se repose sur la plage. Près de lui, des centaines de Goélands à bec cerclé se prélassent longuement, baillant aux corneilles. Tout le monde est en mode détente.
Puis, les deux Mouettes de Bonaparte de tout à l'heure réapparaissent dans le décor et passent devant nous à plusieurs reprises. Parfois, elles font du repérage de poissons en volant le long du rivage, parfois elles nagent presqu'à nos pieds nous regardant d'un air interrogateur. Elles ne nous craignent aucunement. Germain et moi restons calmes et restreignons tout mouvement brusques de notre part.
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