Bonjour à tous!
En ce 2 mai 2019, il s’agit d’une journée splendide, la plus
belle du printemps jusque maintenant. Les vents du nord-ouest lâchent enfin et
le soleil plombe assez pour nous donner de la chaleur au visage. J’ai sur le
dos ma doudoune d’hiver car il y a quand même un p’tit vent d’ouest pas chaud.
Assise sur mon banc à prendre un bain de soleil, les Corneilles
d’Amérique s’affolent soudainement et s’époumonent pendant de longues minutes.
Je ne le savais pas encore, mais elles avaient repéré un Pygargue à tête
blanche. Ce dernier sort enfin de sa cachette! Les grandes ailes se déployant,
le majestueux rapace se pose dans le flanc de la montagne bordant la rivière
Caribou qui est la limite ouest de mon terrain. Les glaces sont encore très présentes indiquant un printemps tardif!
La rivière Caribou vue de mon banc (C. Cormier) |
Les corneilles continuent leur manège et inonde le pygargue
de croassements incessants. Dans cette première vidéo, vous verrez le pygargue
houspillé par un des corvidés. Le rapace semble très mécontent de sa présence.
Corneille d'Amérique houspillant le Pygargue à tête blanche adulte (C. Cormier)
Et dans cette seconde vidéo, le pygargue retrouve enfin son
calme. Les corneilles se sont éloignées quelque peu lui donnant un certain
répit. Chaque fois que je vois un pygargue, je m'émerveilles encore et encore, même après 38 ans d'observation de ces rapaces.
Le calme revient pour le Pygargue à tête blanche (C. Cormier)
Fait à noter, le flanc de cette montagne est un lieu où les
pygargues vont souvent se reposer avant ou après avoir chassé le long de la
rivière Saguenay. Parfois, il y a des individus qui vont dormir dans la vallée
de la rivière Caribou. Ça circule beaucoup dans ce secteur!
Bonne journée!
Claudette
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