À cette
période, le Petit Marais de Saint-Gédéon regorge d’oiseaux. Dans ce milieu, on
y retrouve les Bernaches du Canada qui font la navette entre les champs et le
marais. Et puisque le lac Saint-Jean, situé à quelques dizaines de mètres du
Petit Marais, est sous l’emprise des glaces, les canards barboteurs et les
canards plongeurs sont très nombreux dans ce site. Les canards de toutes
espèces n’ont pas d’autres choix que de séjourner dans ce marais tout comme c’est
également le cas au Grand Marais dans la localité de Métabetchouan. Quand le
lac Saint-Jean sera libéré de ses glaces (probablement cette semaine), les
canards vont se déplacer ou migrer. Il faut savoir que cette période d’abondance
est de courte durée dans le temps.
L'abondance ailées au Petit Marais de Saint-Gédéon |
Quant aux
passereaux en résumé, les Carouges à épaulettes clament bruyamment leur territoire sur
les épis des quenouilles. Puis aux abords du Petit Marais, nos oreilles sont
remplies de sons magnifiques. Les Pics flamboyants crient autour du marais
alors que plusieurs espèces de bruants, toujours en migration, chantent à plein
poumons entre des périodes d’alimentation. Partout, les Roitelets à couronne
rubis mâles s’époumonent pour attirer la gente féminine.
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Bruant chanteur en plein concert |
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Un Roitelet à couronne rubis mâle hérisse sa couronne à l'approche d'une femelle |
Pour le
moment, les Parulines à croupion jaune sont peu abondantes dans la région. Puisque
nous sommes situés au centre nord du Québec, nous sommes encore dans la phase
de bruants et de roitelets en migration. Prochainement, lorsqu’il y aura un bon
système météo provenant du sud, les parulines envahiront rapidement le
territoire et les bruants en migration seront chose du passé. Chez nous, la
migration des oiseaux vient par à-coups jusqu’à la mi-juin.
Côté
rapaces, la migration tire à sa fin. Par contre, de nombreux Balbuzards
pêcheurs s’alimentent toujours près des deux principaux marais situés au Lac
Saint-Jean Est (Petit et Grand Marais). S’alimentant de poissons, les
balbuzards doivent attendre le dégel des lacs dans la forêt boréale avant de se
rendre sur leurs aires de nidification.
Ce Balbuzard pêcheur dévore sa grosse capture
Sur ce, je vous
souhaite une très belle journée! Je reviendrai fort probablement demain pour un
autre message. Le mois de mai est intense et riche en observations
ornithologiques!
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