Par Claudette Cormier

lundi 8 mai 2017

Les richesses ailées du Petit Marais

À cette période, le Petit Marais de Saint-Gédéon regorge d’oiseaux. Dans ce milieu, on y retrouve les Bernaches du Canada qui font la navette entre les champs et le marais. Et puisque le lac Saint-Jean, situé à quelques dizaines de mètres du Petit Marais, est sous l’emprise des glaces, les canards barboteurs et les canards plongeurs sont très nombreux dans ce site. Les canards de toutes espèces n’ont pas d’autres choix que de séjourner dans ce marais tout comme c’est également le cas au Grand Marais dans la localité de Métabetchouan. Quand le lac Saint-Jean sera libéré de ses glaces (probablement cette semaine), les canards vont se déplacer ou migrer. Il faut savoir que cette période d’abondance est de courte durée dans le temps.

L'abondance ailées au Petit Marais de Saint-Gédéon

Quant aux passereaux en résumé, les Carouges à épaulettes clament bruyamment leur territoire sur les épis des quenouilles. Puis aux abords du Petit Marais, nos oreilles sont remplies de sons magnifiques. Les Pics flamboyants crient autour du marais alors que plusieurs espèces de bruants, toujours en migration, chantent à plein poumons entre des périodes d’alimentation. Partout, les Roitelets à couronne rubis mâles s’époumonent pour attirer la gente féminine.

Bruant chanteur en plein concert

Voici un magnifique Bruant fauve vêtu d'un roux intense

Un Roitelet à couronne rubis mâle hérisse sa couronne à l'approche d'une femelle

Pour le moment, les Parulines à croupion jaune sont peu abondantes dans la région. Puisque nous sommes situés au centre nord du Québec, nous sommes encore dans la phase de bruants et de roitelets en migration. Prochainement, lorsqu’il y aura un bon système météo provenant du sud, les parulines envahiront rapidement le territoire et les bruants en migration seront chose du passé. Chez nous, la migration des oiseaux vient par à-coups jusqu’à la mi-juin.

Côté rapaces, la migration tire à sa fin. Par contre, de nombreux Balbuzards pêcheurs s’alimentent toujours près des deux principaux marais situés au Lac Saint-Jean Est (Petit et Grand Marais). S’alimentant de poissons, les balbuzards doivent attendre le dégel des lacs dans la forêt boréale avant de se rendre sur leurs aires de nidification.


Ce Balbuzard pêcheur dévore sa grosse capture


Sur ce, je vous souhaite une très belle journée! Je reviendrai fort probablement demain pour un autre message. Le mois de mai est intense et riche en observations ornithologiques!

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