Cette page sera ma tribune pour partager mes observations d’oiseaux et de beautés de la nature, pour décrire des comportements intéressants et même philosopher parfois sur certains thèmes. Je vous invite donc à lire mon journal de bord, à vivre avec moi la vie passionnante dans la nature!
Par Claudette Cormier
vendredi 1 septembre 2017
Ces charmants Grèbes à bec bigarrés
Chaque été
au mois d’août, j’aime me rendre au marais de Canards Illimités à
Saint-Fulgence pour observer la faune aquatique. Bien souvent, avant d’arriver
sur les plateformes d’observation, nous entendons piailler les poussins de
nombreux canards. Cependant, ce n’est rien de comparable aux cris des Grèbes à
bec bigarrés juvéniles. De loin, nous entendons les nombreux grèbes juvéniles qui
quémandent bruyamment leur pitance auprès des adultes en émettant des « psi psi
psi psi psi psi psi psi… » répétés qui retentissent constamment dans le marais.
Je pense aux grèbes adultes qui endurent les cris incessants de leurs jeunes lors
des premières lueurs de l’aube jusqu’à la fin du crépuscule. Et ces cris s’accentuent
lorsque vient le temps du sevrage des juvéniles. Ces derniers deviennent alors
plus insistants pour se faire nourrir.
La vue panoramique sur le marais de Canards Illimités à Saint-Fulgence (C. Cormier)
Une cache pour observer et photographier les oiseaux aquatiques sur le marais (C. Cormier)
Grèbe juvénile quémandant sa nourriture auprès de l'adulte qui tente de le sevrer (C. Cormier)
Grèbe adulte sevrant ce juvénile qui devient insistant pour se faire nourrir (écouter la bande sonore) (C. Cormier)
Les grèbes
sont à mes yeux des oiseaux spéciaux. Ils sont si petits, trapus et ayant une
drôle de silhouette, particulièrement la tête. On dirait que leur plumage est
constamment mouillé, comme le poil d’un castor. Je m’émerveille aussi devant
leur capacité de migrer de longues distances. Lorsque l'on regarde leurs petites
ailes, on se demande comment ils font...
À la fin de l'été, le grèbe adulte perd la bande noire caractéristique sur son bec (C. Cormier)
On peut se demander comment il font pour migrer avec de si petites ailes (C. Cormier)
Ce juvénile perd ses motifs faciaux distinctifs à la fin de l'été (C. Cormier)
Ce juvénile est sevré et s'alimente par lui-même (C. Cormier)
Des premières plumes d'ailes pour ce juvénile! Remarquer à sa gauche le gros duvet d'un Cygne trompette. Rien de comparable avec le petit duvet de ce grèbe! (C. Cormier)
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