Depuis que
je pratique l’ornithologie, avec mes trente-six années d’expérience en banque,
j’ai traversé plusieurs étapes comme ornithologue. À mes débuts en 1981,
l’ornithologie était encore à ses débuts dans la région du
Saguenay-Lac-Saint-Jean. Le Club des ornithologues de la région n’existait que
depuis quatre années lorsque j’ai eu le feu sacré pour ce loisir qui est vite devenu
sérieux. À l’époque, il n’y avait pas d’ordinateurs, ni de cellulaires, ni de
caméras numériques. La façon de communiquer était via le téléphone ainsi que par
la poste pour envoyer des lettres à autrui, écrites à la main ou à la dactylo. C’était
le bon temps. Oui, c’était le bon temps car la vie était plus lente et beaucoup
moins endiablée qu’aujourd’hui. De plus, j’appréciais le fait de passer les
journées dehors sur le terrain au lieu d’être accroc à toute cette présente
technologie. Selon mon opinion, cette technologie nous tire en une spirale vers
le bas collectivement parlant, car elle prend trop de place dans nos vies.
Lorsque
nous sommes des débutants dans l’observation des oiseaux, nous sommes fougueux.
Nous voulons observer toutes les espèces d’oiseaux possibles au fils des
saisons et cela, le plus rapidement possible. L’observateur motivé est insatiable.
Et quand il a vu la plupart des espèces dans son patelin, il élargi sa
recherche dans d’autres régions, dans d’autres provinces et dans d’autres pays.
C’est l’esprit de collection qui prend le dessus. C’est là que l’esprit de
collection ou du cocheur naît. Il s’agit d’un passage naturel à cette étape.
De nos
jours, je trouve que l’ornithologie est devenue un grand jeu collectif. Il s’agit
d’un monstre qui grandit constamment. Grâce aux nouvelles technologies comme
Internet qui nous offrent l’instantanéité des informations, nous courrons
partout afin d’observer les oiseaux rares rapportés sur les sites spécifiques. Le
but du jeu est de voir une certaine espèce d’oiseau pour ensuite l’ajouter sur
notre liste de coches que l’on veut la plus longue possible.
J’avoue
que pendant plusieurs années, j’ai goûté à cette poussée d’adrénaline que
procure la chasse aux nouvelles espèces. J’ai ressentie beaucoup de plaisir à les
cocher et à les inscrire sur ma liste d’espèces. Par contre, avec le recul, je
réalise que j’ai aussi vécu de l’anxiété à savoir si l’oiseau allait être
présent suite à sa découverte. Et bien souvent, la route m’a éreinté le corps.
À la longue, ne trouvant plus de sens à ce jeu intense, j’ai abandonné cette
forme de chasse ou d’esprit de collection, il y a quelques années. La poursuite
de raretés ne fait plus partie de ma vie. Je m’en porte mieux physiquement et
moralement. Aujourd’hui, je constate avec effroi que ce phénomène collectif
prend de l’ampleur. D’ailleurs, il y a beaucoup de débutants qui pensent que
l’ornithologie, ce n’est que cela, de cocher les oiseaux. Pourtant, l’ornithologie
c’est beaucoup plus que cela.
Ça,
c’était l’aspect physique de l’ornithologie : sortir, parcourir le
terrain, rouler en voiture, marcher sur les sentiers, observer les oiseaux, les
cocher, les photographier.
Au fil des
années, j’ai vu l’ornithologie et les ornithologues évoluer. Selon ma vision des
choses, je trouve que l’ornithologie d’aujourd’hui souffre de grandes carences.
Où est l’identification des oiseaux dans son terme le plus noble? À la base, l’ornithologue
devrait évoluer dans le temps, soit de connaître les parties d’un oiseau ainsi
que les critères d’identification. Cela se fait tranquillement, au rythme de
chacun. Cela est si valorisant d’avoir ces connaissances qui sont la clé pour l’identification
des oiseaux dans tous les types de plumages : mâle adulte, femelle adulte,
juvénile, immature, en mue, etc. Où est la recherche pure? Où est le désir de
bien observer un oiseau et de prendre le temps nécessaire pour étudier le
plumage de celui-ci sous toutes ses coutures? C’est cela la base de
l’ornithologie.
Sur les
feuillets numériques de eBird, pourquoi ne pas ajouter en plus des
photographies, des détails pertinents comme la description du plumage d’un
oiseau donné, ses comportements, le cri ou le chant particulier d’une espèce, des
notes qui décrivent sommairement l’habitat où nous observons, de signaler si
l’oiseau est en mue, est-il est en migration ou non, etc.? Également, pourquoi
ne pas ajouter sur les feuillets les enregistrements de cris ou de chants
d’oiseaux? Toutes ces informations feront parties de la grande banque
nord-américaine qu’est eBird. Nos feuillets numériques vont aider les
chercheurs dans leurs nombreuses études et servir à aider à la protection des
habitats. Un petit geste qui a une longue portée… Avez-vous songé que lorsque
vous faites un feuillet numérique, vous écrivez l’Histoire de l’ornithologie?
Une espèce observée aujourd’hui ne sera peut-plus là dans quelques années.
Présentement et d’ici plusieurs dizaines d’années, vos données seront
extrêmement utiles aux chercheurs Quant à ma liste de coches, à qui
servira-t-elle? À personne. Elle est vide d’informations, d’études, de beauté
et de sens. Ce n’est qu’une simple liste.
Au Québec
et sans doute ailleurs, l’identification et l’étude sur les oiseaux par les
amateurs d’oiseaux ont tendance à se perdre. Aujourd’hui, j’ose dire que c’est
le cirque ornithologique. C’est malheureux car nous sommes très loin de la base
avec la course folle aux coches. Et bien souvent, cette course est devenue une
compétition malsaine entre nous. À mon humble avis, nous ratons collectivement
la cible. Il semble que nous avons dépassé les limites du bon sens. Faudrait
peut-être revoir nos habitudes?
Et que
dire des centaines d’histoires d’horreur venant de la bouche d’ornithologues eux-mêmes
qui signalent que les oiseaux sont harcelés à répétitions par les gens qui n’ont
aucune éthique et aucun respect pour les oiseaux, que ces personnes soient
ornithologues ou photographes? Le comportement aberrant de plusieurs personnes
est malheureusement chose courante de nos jours. Cela fait un tort irréparable
à l’image des ornithologues et des photographes.
Ça,
c’était l’aspect mental de l’ornithologie : les connaissances,
l’identification, l’étude, la réflexion, l’analyse, la recherche, l’introspection.
Pourquoi diable
les observateurs d’oiseaux et les amateurs de photographies d’oiseaux sont-ils
tant en frénésie de nos jours? Cette question est profonde. Il s’agit d’un
sujet délicat à aborder. Bien sûr, nous pouvons observer les oiseaux et les
photographier par pure passion. Comme dans tout loisir, le plaisir et la joie
sont au rendez-vous. C’est cela qui nous pousse à faire ces activités. Les
êtres humains sont naturellement à la recherche de bonnes sensations. Pratiquer
l’ornithologie et la photographie d’oiseaux nous remplient le cœur d’une bonne
nourriture émotionnelle. Dans le monde chaotique d’aujourd’hui, se balader,
observer les oiseaux et la nature sont choses essentielles pour notre équilibre
personnelle. Par contre, pour d’autres personnes, l’ornithologie et la
photographie (ou autre loisir) semblent combler un grand vide intérieur,
voilant des souffrances inconscientes. Tristement, ces personnes recherchent
désespérément de la joie.
Mais qu’est-ce
qui fait que nous courons partout sur le terrain, comme si cela dépendait de
nos vies? Sommes-nous devenus accros? Avons-nous créé une dépendance aux
oiseaux et à nos listes de coches? La chasse aux coches a-t-elle de l’emprise
sur nous et nos vies, que rien d’autre n’existe pour nous? Où se trouvent la
sagesse et l’équilibre dans la pratique de l’ornithologie? Lorsque la coche et
la photo d’un oiseau prédominent, nous sommes peut-être égarés du sentier
principal. Ce qui est dramatique dans tout cela, c’est que beaucoup de gens ne
pensent pas à la survie de l’oiseau et à son bien-être. Ces premiers piétinent
sans respect les habitats sensibles, transgressent des propriétés privées sans
permission et émettent des enregistrements d’oiseaux à outrance. Cela pour
obtenir une satisfaction égoïste au nom de la coche ou d’une photo. C’est ça l’ornithologie?
Pensons
également et ayons de la compassion pour les non-ornithologues et les
non-photographes qui n’en peuvent plus de nous voir dans leurs secteurs. Leur
quiétude est détruite par le va-et-vient incessant des gens. Voilà une
situation bien triste. Dans le passé, j’ai vivement souhaité que les gens
s’adonnent à l’observation des oiseaux car ces derniers sont superbes,
intéressants à étudier et dont l’observation suscite en nous le sens de
l’émerveillement. Mon vœu s’est exaucé car l’ornithologie est devenue un des
loisirs les plus pratiqués au Québec. Cependant, avec le temps, j’ai eu la
désagréable surprise de constater que l’ornithologie est devenu un grand jeu collectif
et que l’observateur ne souhaite pas évoluer outre-mesure. À cause de tout
cela, je souhaite maintenant que l’intérêt pour l’ornithologie soit en
décroissance afin que les oiseaux aient la paix de nous. Il y a trop d’adeptes.
Les non-observateurs, les non-photographes et les oiseaux souffrent de trop de
dérangements.
Ça,
c’était l’aspect émotionnel de l’ornithologie : le plaisir, la joie, le
partage, vouloir être le meilleur, la compétition, tous les comportements de
l’être humain qu’ils soient nobles ou non.
A-t-on
vraiment de l’amour et du respect pour les oiseaux? Est-ce qu’on se préoccupe
de les observer de loin par respect, de les étudier, de protéger leurs
habitats, de s’occuper de la survie des espèces? Où bien, est-ce qu’on s’en fou
éperdument, que l’on continue de déranger inlassablement les oiseaux, de piétiner
les habitats et les propriétés privées, d’irriter autrui à outrance, tout cela
à cause d’un égoïsme mal placé?
Peut-on (veut-on?)
se débarrasser de la dépendance aux coches ornithologiques et photographiques
et mettre à la place et en avant-plan le bien-être de l’oiseau? Effectuer une
transformation intérieure pour l’amour de l’oiseau, son respect, sa survie, sa
paix et sa tranquillité. Sommes-nous capable de mettre au rancard ce jeu
collectif qui, finalement, nuit aux oiseaux, nuit aux êtres humains fatigués de
nous et nuit même à l’environnement en parlant de la pollution émise par nos
véhicules en se déplaçant constamment pour aller cocher?
Faisons
collectivement un grand « re-set ».
Observons les oiseaux, judicieusement avec une conscience plus grande. Les
observer pour les admirer. Apprécier leur beauté et leurs chants. Pour se dire
intérieurement que nous sommes chanceux de pouvoir regarder cet oiseau dans
toute sa splendeur. De cultiver la gratitude, le respect et l’amour pour la
faune aviaire ainsi que la nature. Être plus zen.
La gratitude
rempli le cœur d’un sentiment de paix. Lorsque nous sommes dans cet état
d’être, de nous émane aussi la joie, une joie profonde et non pas superficielle.
L’amour des oiseaux se vit dans le cœur. La communion vraie avec la nature se
vit là aussi, dans le cœur. Soyons attentifs à la sagesse qui, en nous, nous
interpelle de respecter cet être vivant qui a le droit vivre en toute quiétude
sans être dérangé par les êtres humains. Soyons conscients collectivement de
nos agitations intérieures et de nos actions qui bouillonnent en nous. Calmons-nous
de la frénésie de la coche… Cultivons plutôt la gratitude et l’émerveillement
dont notre planète a grandement besoin.
Publiquement,
je vais faire un aveu. Lorsque j’ai décidé d’arrêter de cocher les oiseaux dans
ma région, je fus soulagé et délivré. J’ai débarqué du train fou. Maintenant, le
train passe devant moi et je n’ai aucun regret quant à ma décision. Fini la
compétition. Fini les coches sur ma liste. Fini l’angoisse. Fini la fatigue. Fini
la dépendance d’être au top dans mon loisir pour que je demeure une personne
reconnue dans ma région. J’ai opté pour l’observation des oiseaux sur place ce
qui me satisfait énormément. L’étude des oiseaux et aussi de la migration de
ceux-ci le long du corridor du fjord me nourrit parfaitement comme ornithologue.
Et lorsque je visite des sites ornithologiques, bien souvent, je ne lève même
pas mes jumelles en arrivant. Avant, je m’imprègne du moment présent. Je
savoure le fait que je suis vivante aujourd’hui sur cette magnifique Terre. Par
la suite, après quelques inspirations profondes, j’observe le paysage autour de
moi, écoute les sons de la nature, hume les parfums naturels… en relaxant, en
appréciant ce qui s’y trouve, en éprouvant de l’émerveillement et de la
gratitude pour tant d’abondance de beautés. Ensuite, je lève mes jumelles. Et
je ne recherche aucune rareté. J’observe ce qu’il y a sur place. Je repars
complètement satisfaite.
Ça,
c’était l’aspect spirituel de l’ornithologie : la conscience de soi, la
conscience de l’autre, la conscience que la Terre est un être vivant, la
communion avec les êtres et les organismes vivants sous toutes leurs formes,
l’amour, la paix, la sagesse, le respect, la gratitude, la contemplation, l’harmonie,
l’émerveillement, apprécier la vie au moment présent.
Voilà donc
ma vision élargie de l’ornithologie. Vous n’êtes pas obligé d’être d’accord
avec moi. Peut-être que cet article sera un coup d’épée dans l’eau quant à mon
cri du cœur pour que l’ornithologie retrouve ses lettres de noblesse. Mon
souhait le plus sincère est que l’ornithologie entreprenne un virage sain où
nous serons plus conscients de nos actions et des impacts que cela crée sur les
oiseaux et la nature qui nous entourent. J’ai un désir profond que la frénésie
laisse place à paix. Que l’agitation humaine devienne harmonie. Que la
conscience s’épanouisse pour laisser place au respect et à l’abandon d’un trop
plein d’égoïsme. Que le cœur s’emplisse d’émerveillement. Que les ornithologues
posent des actions concrètes pour la protection de la faune. Qu’ils deviennent
des témoins privilégiés de la spectaculaire beauté de cette planète. Nous avons
fort à faire pour transformer notre vision intérieure de l’ornithologie, cela pour
l’amour et la sauvegarde des oiseaux et pour les aimer férocement de tout notre
être.
Merci
d’avoir pris le temps de me lire et de considérer quelques-uns de mes points de
vue. Ensemble, nous pouvons changer les choses d’une façon extrêmement
positive, pour le bien collectif et pour le bien de notre magnifique
Terre-Mère.
Claudette
Belle réflexion et beau constat. J'ai fait la même observation, sous certains aspects, en revenant à l'observation des oiseaux, il y a quelques années. Je n'en revenais pas et n'en reviens toujours pas de voir les gens inscrits aux alertes eBird, se déplacer sans compter les km parcourus et sans se préoccuper des conséquences environnementales de ces déplacements. Les gens n'observent pas les oiseaux, ils ne font que les regarder et les ajouter à leur liste.
RépondreSupprimerJe ne sais pas si tu as pris connaissance de cet article, en anglais, What Those Who Seek Rare Birds Do For Ornithology (http://aba.org/birding/birding455straka.pdf). Réflexion intéressante, elle aussi, qui montre les aspects positifs et négatifs de ce comportement.
C'est pour plusieurs des motifs que tu soulèves que je fais pratiquement toutes mes observations en me déplaçant à vélo (écolornitho, que j'appelle ça !). Et je tente d'observer les oiseaux dans leur milieu, comment il se comporte, etc.
Bravo pour cette réflexion, Claudette!
Yves E. Gauthier, c'est moi l'auteur du commentaire!
SupprimerYves, en lisant le commentaire, j'ai pensé à toi. Je me reconnais aussi dans ce que tu dis.
SupprimerClaudette, je me reconnais dans ce que tu dis. Ma réflexion personnelle concernant l'ornithologie en est là. Je m'aperçois qu'il y a un gros trip d'égo là-dedans... Ce que tu dis dans ton texte est, selon moi, très à propos. Bravo pour ce constat ! Il fait aussi partie de ma prise de conscience tant au niveau de la dépendance aux coches qu'à l'aspect protection de l'environnement. J'ai d'ailleurs acheté un véhicule hybride exactement pour cela.
SupprimerCe qui me touche le plus, moi, est de voir que certaines personnes sont tellement accros qu'elles n'hésitent pas à prioriser leur passion devant tout le reste. Mais où sont donc passées nos valeurs ???
Bravo pour ce texte pleins de vérités.
Bonjour chère Linda... J'apprécie énormément ton témoignage et tu as raison sur toute la ligne. Bien souvent, l'ego l'emporte sur le bon sens. On a peu près tous vécu le trip de la coche car cela nous apporte de la joie. Une joie superficielle par contre car il faut recommencer dès qu'une espèce est cochée. C'est incessant, sans fin. Je pourrais élaborer encore et encore en entrant dans les labyrinthes compliqués des comportements humains. À nouveau, je me cite car moi aussi j'ai été emportée par cette frénésie dans le passé. Je comprends la drive que cela amène dans nos vies. Mais ce chemin ne mène nulle part. Merci pour ton témoignage... On dort tous là-dessus, collectivement. Bonne fin soirée Linda. Claudette
SupprimerBonjour cher Yves! Merci pour le lien que tu m'as envoyé concernant ce superbe article dans la revue Birding. Cet article résume parfaitement ma pensée et plus encore. J'espère que les gens iront le lire. L'ornithologie doit faire un virage important. Tu es toi l'exemple parfait d'un ornithologue conscient de ses actions et de l'importance de protéger notre planète. J'adore le terme écolornitho. Merci encore pour ton témoignage que j'ai fort apprécié. Bonne journée! Claudette
RépondreSupprimerUn texte qui me bouleverse tellement. Il atteint tout ce que je crois moi aussi sur le loisir ornithologique contemporain. Je suis ornithologue amateur et passionné. Je suis photographe amateur et passionné. Un seul mot régit mes actions: le respect. Merci Claudette pour ton analyse éclairée et malheureusement trop véridique sur vers quoi l'hommerie nous dirige. Bravo, bravo, bravo.
RépondreSupprimerBeau bonjour cher ami Laval... Merci de m'avoir écrit ce magnifique témoignage qui me va droit au coeur. Tout comme toi, je suis passionnée d'oiseaux et de photographies d'oiseaux. Comment pratiquer ces magnifiques loisirs avec le plus de conscience et de respect possible, cela pour admirer, contempler, apprécier et étudier cette faune incroyablement belle? Comment laisser de côté son ego pour la survie des oiseaux? Pourquoi ne pas offrir cette tranquillité qu'ils ont tant besoin afin qu'ils se reposent et s'alimentent en paix, par amour pour eux? La collectivité ornithologique et photographique doit se réveiller au plus vite. Plus nous serons conscient de nos actions, mieux ce sera pour la planète. Émerveillons-nous devant toute cette beauté que Gaïa à créée pour nous. Offrons-lui notre gratitude et notre respect. Laval, nos coeurs et nos pensées se rejoignent. Je te fais la bise et te souhaite une merveilleuse journée! Claudette xxx
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