Bonjour à
tous! L’hiver est une saison dont je demeure très casanière. Pantouflarde, j’hiberne
en quelque sorte dans mon douillet cocon dont j’apprécie la chaleur.
Ornithologiquement parlant, je ne suis pas active à cette période de l’année ou
si peu. Par contre, mon côté artistique est en pleine effervescence! En effet,
car mes vieilles fenêtres coulissantes me procurent maintes sources d’inspirations
photographiques dont je ne cesse de m’émerveiller. Lorsque le mercure chute à
-18 degrés Celsius, mes fenêtres regorgent de magnifiques paysages de givre. Quelle
joie d’observer les œuvres givrées dessinées toute en finesse! À toute heure du
jour, je me promène dans la résidence puisque la lumière du matin, du midi et
du soir modifie constamment ces paysages de glace éphémères.
Givre à la fin du crépuscule |
Comment ne
pas craquer pour cette photo de givre agrémenté de teintes bleutées et
argentées? La photo a été prise à main levée à la fin du crépuscule d’où ce
beau bleuté en arrière-plan. Quant aux reflets argentés sur les volutes du
givre, ils proviennent du lustre de la lumière de cuisine qui se reflète sur les
volutes en question.
Paysage avec des gouttelettes |
Et ceci? Il
s’agit de gouttelettes provenant de givre qui a fondu durant l’après-midi dans une autre de
mes fenêtres coulissantes. Pour moi, ce dessin représente une montagne avec à
son sommet une ligne d’épinettes. L’orangé provient du soleil couchant. Je vous
invite à beaucoup agrandir la photo. Vous verrez dans chaque gouttelette d’eau le
paysage et le soleil couchant. Prenez note que le paysage est inversé, à l’envers.
Chaque étincelle de lumière visible dans les gouttes d’eaux provient de l’éclat
du soleil.
Hélas, je ne
peux m’empêcher de penser que dans une cinquantaine d’années environ, le givre
va peut-être disparaître des zones habitées dû au réchauffement climatique. Le
givre serait-il un élément de la nature menacé? Bien, peut-être. La possibilité
est là. De plus, avec les nouvelles constructions immobilières en ces temps
modernes, les fenêtres sont étanches et ne permettent aucunement au givre de se
former dessus. Avec cette idée en tête, je photographie à plein le givre afin
de témoigner de la beauté de la nature sous cette forme d’art éphémère. Qui
sait? Peut-être y aura t-il dans l’avenir des voyages organisés pour l'observation du givre dans le Grand Nord en même temps que l’observation des aurores
boréales? J’espère me tromper…
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