Par Claudette Cormier

mercredi 27 avril 2011

Cadeaux ornithologiques de Pâques (2ième partie)


Toujours lors de la journée du 24 avril, après avoir visité le Grand Marais de Métabetchouan, Germain et moi nous nous dirigeons vers Desbiens. Dans cette petite municipalité, c’est l’embouchure de la rivière Métabetchouan qui nous intéresse. Comme le lac Saint-Jean est toujours gelé à cette date, les trous d’eau disponibles rassemblent les espèces aquatiques qui arrivent de migration.


Embouchure de la rivière Métabetchouan, côté sud


Embouchure de la rivière Métabetchouan, côté lac


En tout, neuf espèces de canards sont recensées à cet endroit ainsi qu’un très mignon Grèbe à bec bigarré qui se tenait à l’écart, nageant près du pont. Le grèbe est très méfiant de la présence humaine. Aussi, de temps à autre, le grèbe devait s’écarter du chemin pour laisser passer de larges biscuits de glaces emportés par le courant de la rivière. Le pauvre  est bien loin de son marais à quenouilles!


Rivière Métabetchouan près du pont


Grèbe à bec bigarré un peu méfiant


Lorsque nous avons répertorié les oiseaux à l’embouchure, il était temps pour Germain et moi de casser la croûte. Même que, nous avons partagé nos croûtes de sandwiches afin de nourrir les quelques Goélands à bec cerclé qui ne semblaient pas avoir grand chose à manger dans le secteur!


Goéland à bec cerclé adulte attendant sa ration de pain


Maintenant, direction Pointe de Chambord. Au bout de la pointe, il y a un étang artificiel, entouré de champs agricoles. Habituellement, cet étang attire quelques canards barboteurs et quelques limicoles. Mais en arrivant sur le site, il n’y avait vraiment rien à faire. C’était mort!


Étang sans la présence d'oiseaux


Cependant, en prenant notre temps pour vérifier les oiseaux dans les alentours, nous avons entendu des Becs-croisés des sapins en vol. Ceux-ci se sont posés tout près dans un bosquet de Pins rouges. Nous nous sommes empressés d’aller les rejoindre.


Bosquets de Pins rouges


Une fois les oiseaux posés dans les pins, les cinq becs-croisés détectés sont devenus très discrets pendant qu’ils s’alimentaient dans les cônes. Nous avons passés environ une heure à les observer tant bien que mal, les petit volatiles étant bien dissimulés dans les aiguilles de pins. Ils étaient très difficiles à photographier due à la hauteur des arbres, aux oiseaux peu perceptibles et à l’éclairage ombragé. Une seule photographie est digne d’être montrée.


Silhouette d'un Bec-croisé des sapins mâle


Par la suite, nous rebroussons chemin et effectuons un arrêt au Petit Marais de Saint-Gédéon. Encore là, il faudra attendre quelques jours pour y recenser les espèces aquatiques en bon nombre. Seulement une poignée de canards sont observée. Nous ne nous sommes pas attardés à ce site.


Petit Marais de Saint-Gédéon gelé en grande partie

En voulant reprendre la route principale du village, nous avons dû prendre une voie de contournement à cause de réparations de la route. Ceci dit, près d’un bâtiment, Germain remarque la présence de Moineaux domestiques qui s’affairent à prendre un bain de poussière sur le bitume. Il semble que la poussière soit néfaste pour les parasites qui vivent sur les oiseaux. Stationnant la voiture près d’eux, j’ai pu prendre une courte vidéo de ce comportement. Mais entre vous et moi, je ne vois pas beaucoup de poussière…



Moineau domestique mâle prenant un bain de poussière

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