Hier le 22
février, le temps était splendide. Le soleil avait percé les nuages et la petite
neige sur la galerie fondait à vue d'oeil. Il a fait 4 degrés Celsius et les
vents étaient absents. C’était une journée où pour la première fois, nous
pouvions secrètement nous dire que nous sortions de l’hiver. Dans la maison, j’ai
cessé ce que je faisais et je suis allée dehors m’asseoir sur une marche de l’escalier.
C’était vraiment bon, le soleil me chauffait le visage. Je ne portais qu’un gilet
sans le port d’un veston d’hiver. Je prenais le temps de savourer la lumière et
la chaleur provenant du soleil tout en respirant plus profondément. Quelques Mésanges
à tête noire passaient tout près émettant leurs petits cris joyeux. Oui… c’était
vraiment bon, un moment délectable.
En regardant
autour de moi, j’ai soudainement aperçu un gros point noir sur la neige en bas
de la galerie. Mais, que vois-je? C’est une mouche domestique! Elle était
vivante mais disons qu’elle n’était pas des plus vigoureuse. Je ne sais pas si
je dois me réjouir finalement. Dans ma région nordique, nous les voyons en
avril, pas en février. Il y a de quoi faire une réflexion en parlant des
changements climatiques. Nous sommes dans un grand véhicule nommé Terre et nous
ne savons pas ce qu’il adviendra de l’environnement, de faune, de la flore, des
animaux et de nous.
La mouche domestique sur la neige |
Je suis retournée dans la maison pour en ressortir avec la caméra afin de photographier la mouche en question. Puis devant la galerie se
trouve une petite colonie de Sumacs vinaigriers, les épis à moitié mangé par
les Gros-becs errants au cours de l’hiver. L’ombre des tiges des arbustes qui s’étire
sur la neige scintillante est agréable à observer. Le
contraste de l’ombre est plus prononcé puisque la lumière du soleil est plus
forte. Un autre moment de zénitude qui me remplit le coeur…
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