Par Claudette Cormier

mercredi 28 septembre 2011

Sous un matin brumeux d’automne

En ce dimanche du 25 septembre 2011, Germain et moi partons tôt pour aller faire une excursion au marais de Canards Illimité. Pour l’instant, la brume dort sur la rivière Saguenay, le marais et le village. J’aime que la brume soit présente. Cela nous permet de nous rendre dans la cache au pied du marais en toute discrétion. Avec l’expérience, j’ai remarqué que les oiseaux ont tendance à être moins farouches lors d’épisodes de brume et aussi durant des vents forts. Donc, nous voilà installés dans l’abri à recenser tout ce qui bouge dans le marais. Évidemment, rendus à la fin septembre, beaucoup de canards sont partis en migration. Il y a également, tout près de nous sur les battures, des chasseurs qui font retentir des coups de fusil. Je dois avouer que chaque décharge qui fend l’air me déchire littéralement le cœur. Malgré ce gros irritant, nous tentons de nous concentrer sur nos observations.

Tranquillement, la brume se réveille et se lève en douceur, percée par de timides rayons du soleil qui illumine le sommet du cap des Roches. Les canards s’animent davantage et caquettent joyeusement dans le marais. Devant nous, un Canard chipeau qui s’alimente, vise soudain un petit monticule de quenouilles à la dérive pour y grimper afin d’y effectuer une séance de toilettage. Le Canard chipeau est le canard barboteur qui niche le plus tardivement lors de la période de nidification. Remarquez lors de cette prochaine vidéo que l’oiseau porte encore du duvet à cette période de l’année.



Canard chipeau juvénile lissant ses plumes

Au cours de notre matinée, les oiseaux les plus coopératifs pour le tournage sont les Grèbes à bec bigarré. Au moins cinq individus se sont pavanés devant l’abri. Dans les prochaines vidéos,  je vous montre un adulte et des juvéniles. À ces dates, vous verrez que le patron facial de l’adulte et des juvéniles évolue dans le temps. Je commence par le grèbe adulte. Durant la période de nidification, celui-ci arbore un bec bigarré, cette bande noire sur le bec qui le caractérise. De plus, le front, le menton et la gorge sont noir ébène. Au début de l’automne, le grèbe adulte mue et perd la bande noire sur son bec. Ce dernier se transforme en un bec rose chair pâle uniforme. Il n’y a plus de marques. Ensuite, les parties noires que je viens de mentionner (front, menton et gorge) disparaissent à leur tour pour laisser le plumage en un brun roux clair uniforme. Aussi, le large cercle oculaire blanc (autour de l’œil) s’estompe quelque peu et devient plus discret. Bref, le grèbe perd ses attraits principaux et devient un oiseau en plumage hiver. Voyez dans la vidéo qui suit, le grèbe adulte en mue :



Grèbe à bec bigarré adulte en mue

Les autres clips concernent des grèbes juvéniles. Ceux-ci sont situés à différents stades de plumage. Lorsqu’ils sont très jeunes, les patrons faciaux sont très apparents, la face étant très bigarrée de lignes noires. Au fil des semaines, le motif de la face s’estompe et devient plus diffus. Voyez les différents patrons faciaux des jeunes grèbes.



Grèbe à bec bigarré juvénile avec patron facial évident



Patron facial du grèbe juvénile s’estompant

Lors de notre séance d’observation, soudainement, les fidèles du village sont appelés pour la messe dominicale. Pendant que les cloches sonnent bruyamment, vous allez vous apercevoir que le grèbe filmé dans le prochain clip n’est nullement impressionné par tout le vacarme. (Il serait bon d’actionner vos haut-parleurs…)



Grèbe juvénile baillant aux cloches

Par la suite, voici la vidéo d’un jeune grèbe qui s’endort. Lors du tournage, j’ai été bénie alors que le grèbe s’est étiré une aile puis une patte pour ensuite enfouir cette dernière sous son aile. Observez bien cette patte qui est plate et lobée… Elle prend l’apparence d’une raquette qui fait la moitié de son corps en longueur!



Grèbe juvénile s’étirant une patte

Chers lecteurs, je vous laisse sur un beau coucher de soleil pris samedi dernier à partir de la maison. En un clin d’œil, le ciel est devenu gommé d’un rose magenta!


Soleil se couchant de plus en plus tôt...



samedi 24 septembre 2011

Au revoir Érismatures rousses… À l’an prochain?

Eh bien! On dirait que je vous ai négligé, hein? En fait, Germain et moi avions les deux pieds dans les rénovations. Que voulez-vous? Même les ornithologues doivent s’occuper de leurs propriétés à l’occasion! Puisque nous étions désorganisés temporairement, nous n’avons pas effectué de sorties la semaine dernière. S’en est suivi par la suite du gros ménage pour tout nettoyer et remettre en ordre. Également, en ce moment, la période de chasse est commencée. Les chasseurs patrouillent presque quotidiennement le secteur autour des battures de Saint-Fulgence ce qui nous met aussi un frein sur nos observations ornithologiques. À la maison, j’ai des frissons d’horreur lorsque j’entends éclater les coups de feu. Mon âme est sensible à tout ce qui touche la destruction des oiseaux et de la nature. Donc, pour cette semaine, je vous transporte au 16 août en vous ramenant au marais de Canards Illimités pour faire suivre le dossier en ce qui a trait aux Érismatures rousses femelles.

Vous vous souvenez très certainement de l’Érismature rousse femelle qui, au cours de cet été, avait adopté un caneton d’une autre espèce, un probable Fuligule à tête rouge. Lorsque Germain et moi sommes allés au marais, nous avons constaté que cette femelle avait terminé sa tâche de marraine. Sur les lieux, les deux femelles érismatures dormaient ensemble et aucun signe du caneton. Alors que celles-ci se reposaient, nous remarquons un jeune Grèbe à bec bigarré qui plongeait et sortait à répétition tout près d’elles au travers d’une nappe d’herbages. Ce qui était comique, c’est que le grèbe ne sortait que la tête à sa sortie tel un sous-marin. À un moment donné, une des femelles se lève la tête et semble se demander : « mais qu’est-ce qu’il nous veut celui-là? » Comme d’habitude, afin de voir les agrandissements, double-cliquez sur les prochaines vidéos :



Tête du grèbe sortant près des Érismatures rousses femelles

Au cours de notre observation, une femelle s'est étirée après sa sieste. Dans le prochain clip, vous constaterez que la période de mue était commencée chez cette espèce. En effet, plusieurs plumes de la queue et des plumes de vol dans les ailes manquent sur ces parties du corps. Or, pendant quelques semaines, les canards qui muent deviennent plus vulnérables aux prédateurs. Lors de cette période, il est impossible pour eux de fuir par la voie des airs. Leur seule défense est de plonger.



La mue chez l’Érismature rousse

Ensuite, je vous démontre un clip d’une femelle érismature qui semble se racler la gorge. Nous ne savons pas pourquoi elle fait ce geste. On dirait qu’elle a une herbe collée dans le fond de la gorge et qu’elle tente de s’en dégager. Aucun son n'a été émis. C’est la première fois que nous observons ce comportement chez cette espèce.



Femelle érismature se raclant la gorge

Jour de l’équinoxe, voilà qui met un trait final à la période de nidification de l’été 2011. Souhaitons vivement qu’en mai 2012, un autre mâle Érismature rousse mâle migre jusqu’à notre région, suivi des femelles plus tard. La présence de cette espèce au Saguenay-Lac-Saint-Jean est si précaire, c’en est hallucinant… Selon nos connaissances actuelles, l’érismature ne niche qu’à Saint-Fulgence. Donc, l’observation de cet oiseau magnifique chez nous ne tient qu’à un couple ou deux.  Croisons-nous les doigts afin que les Érismatures rousses reviennent nidifier en bonne et due forme dans le marais de Canards Illimités au cours des prochaines années!

jeudi 15 septembre 2011

Durant l’après-midi du 10 septembre…

Toujours à Métabetchouan, après avoir pris notre dîner au restaurant, nous filons vers le Grand Marais. En longeant le rang Sainte-Anne, nous sommes plutôt déçus. Malgré la présence de plusieurs canards barboteurs et canards plongeurs ainsi que quelques bernaches se reposant près des rives, c’était très tranquille dans les parages. Pfff! Pas surprenant avec les chaloupes, les pontons et les bateaux qui circulent sur ce plan d’eau aujourd’hui. Et oh, horreur! La chasse aux canards commence très bientôt ce qui nous empêchera d’observer les espèces aquatiques pour les quelques semaines à venir. Une bien triste période à passer...

Circulant à rebours dans le rang en question, se sont deux mammifères qui nous interpelles. Près d’une fermette, deux chevaux nous ont fait tordre de rire par leur comportement. Ceux-ci ont décidé de prendre un bain de sable pour exterminer les puces et les mouches qui les assaillent continuellement. Voyez plutôt!



Bain de sable des chevaux

Par la suite, toujours en rigolant de ce qu’on venait de voir avec les chevaux, nous nous dirigeons vers la station d’épuration locale. Ayant fait le tour de la station, en peu de mots, il n’y avait presque rien, à part le Canard colvert et deux Sarcelles à ailes bleues. Cette dernière espèce est maintenant rare dans la région et nous apprécions le fait de les observer dans les étangs. Cela n’arrive pas souvent de les voir dans ce milieu artificiel. Bien entendu et c’était prévisible, pas de phalarope. Les oiseaux sont partis avec les nouveaux systèmes météo favorables à la migration longue distance.

Sur le chemin du retour, en roulant sur la route 170, près du Séminaire de Métabetchouan, nous repérons une horde d’Urubus à tête rouge en vol. Rapidement, nous comptons 21 individus, ce qui fait parfaitement notre bonheur.



Vol gracieux et léger des Urubus à tête rouge

Non loin de ce groupe d’oiseaux charognards en vol, quelques individus étaient réunis et posés dans un champ cultivé tout près. Malheureusement, en stationnant sur l’accotement de la route, même si nous sommes demeurés dans la voiture, ils étaient plutôt farouches et ont fui. La silhouette de cet oiseau est vraiment spéciale avec son gros corps et sa très petite tête rose dénudée. Alors, voilà ce qui conclut notre journée à Métabetchouan!


Petit groupe d'Urubus à tête rouge



Urubu à tête rouge farouche

dimanche 11 septembre 2011

Le temps des limicoles

Avec cette belle journée ensoleillée du 10 septembre qui s’annonce, Germain et moi décidons de retourner au Lac Saint-Jean pour effectuer notre routine habituelle à Métabetchouan. Nous avons dans le collimateur les plages dans cette localité afin d’espérer recenser des limicoles. Il s’agit d’un coup de dé, car nous savons que la nuit dernière a été profitable aux migrateurs nocturnes. Bien entendu, lorsqu’est venu le moment de se pointer à l’embouchure de la Belle-Rivière, nous étions un peu à cran avec ce que nous avions vécu la semaine dernière. Atteignant la plage, heureusement pour nous, l’achalandage humain était au minimum. C’est probablement dû au passage du front froid, car ce matin, c’est froid et les vents du nord-ouest sont présents. Puisque la voie est libre, nous avançons vers l’embouchure.


C'est parti pour l'excursion à l'embouchure


En s’arrêtant ici et là pour vérifier la présence ou non d’oiseaux, Germain détecte des bécasseaux sur les berges du lac. Il s’agit de six Bécasseaux sanderlings et de trois Pluviers argentés, tous des juvéniles nés de cet été. Ceux-ci arrivent du Grand Nord et se dirigent vers leurs quartiers du sud afin d’y hiverner.


Un magnifique Pluvier argenté juvénile


Pluvier argenté se reposant


Le Bécasseau sanderling à côté d'un Pluvier argenté


Ayant pu m’approcher des bécasseaux et me faire discrète, j’ai eu la possibilité de les filmer à souhait en ne bougeant point de l’emplacement où j’étais. Je les laisse pour ainsi dire dans leur intimité et souhaite qu’ils viennent vers moi en négociant leur confiance, mais aussi leur innocence, puisqu’il est fort probable qu’ils n’ont jamais vu encore des êtres humains.



Bécasseaux sanderlings ensemble



Un Bécasseau sanderling qui relaxe



L’heure du lissage de plumes pour un Pluvier argenté



Deux pluviers se reposant

Dans cette dernière vidéo, l’un des pluviers bascule la tête et regarde très souvent vers le ciel. Sachant que quelque chose l’inquiète, je prends un instant pour trouver l’objet dans les cieux. Eh bien! Ce sacré pluvier a vu un oiseau de proie qui glisse sur l’azur. À l’œil, l’oiseau était de la taille d’un Faucon pèlerin, mais je ne connais point son identité, n’ayant pas mes jumelles en main. Somme toute, les oiseaux au sol ont vraiment l’œil pour repérer des prédateurs qui passent dans le secteur.

À la suite de notre matinée bien chargée en images, nous sommes allés casser la croûte et nous réchauffer puisque les vents frisquets ont eu raison de nous sur le bord du lac Saint-Jean. Au cours de l’après-midi, nous avons parcouru d’autres sites à Métabetchouan, que je vous réserve pour la fin de la semaine…

Donc, à plus tard…

lundi 5 septembre 2011

Lors du long congé…

En ce long congé de la fête du Travail, le 3 septembre 2011, Germain et moi filons vers le Lac Saint-Jean. Comme la fin de semaine dernière, nous nous dirigeons vers l’embouchure la Belle-Rivière à Métabetchouan dans le but de recenser les limicoles sur les berges du lac. Nous adorons cette période de l’année où chaque jour, la migration nous amène du Nord son lot d’espèces de bécasseaux. Le temps est radieux, mais venteux. Tout joyeux, nous stationnons la voiture et marchons vers la plage. POUF! Notre bulle est royalement pétée lorsque nous arrivons aux abords de l’embouchure. Avec les prochaines photographies, est-ce que j’ai vraiment besoin d’en ajouter…?


Dans la lagune...

 
Bout de l'embouchure occupée...

 
La plage envahie par la faune humaine

Ceux et celles qui ont lu mon dernier message sur la perturbation des sites ornithologiques se souviendront de mes dires à ce propos. Abattus et découragés, nous quittons l’endroit, désabusés de la situation… encore.

Changement de cap. Nous nous rendons à notre station d’épuration préférée à Métabetchouan. En arrivant sur les lieux, nous remarquons des centaines d’Étourneaux sansonnet qui se déplacent sans cesse en un groupe serré dans les environs. Les observant, j’ai pu croquer cette scène où les oiseaux s’affairent à prendre un bain collectif en vitesse.



Bain collectif d’Étourneaux sansonnets

Puis, d’un pas lent, nous commençons notre ronde de bassins. Le premier étang est vide. Le deuxième aussi. Ouais! Pas fameux aujourd’hui. Par contre, pas de faune humaine. C’est déjà ça. Nous arrivons tranquillement au troisième étang. À première vue, seulement quelques canards barboteurs nous ont déjà repérés. Germain donne un coup de jumelles. Hé! Il y a trois phalaropes! Trois? Il y a une semaine, un Phalarope à bec étroit avait été détecté dans ce même bassin. Et là, trois d’entre eux se pavanent de long en large de l’étang. Content de notre trouvaille, nous les observons à souhait.

Groupe de Phalaropes à bec étroit



Les trois phalaropes s’alimentant

Demeurant sur place pour étudier leur plumage et leur comportement, nous avons l’agréable plaisir de nous faire surprendre par l’arrivée de Dominique Lavoie, notre ami et ornithologue. Comme nous, il prend part à la fête d’observer ces magnifiques oiseaux pleins d’entrain. En cette période de l’année, nous sommes présentement dans le pic de migration de cette espèce. Ces phalaropes vont se rendre au fleuve puis hiverneront dans l’océan! Un long périple! Dans la vidéo qui suit, vous verrez l’un des phalaropes tourner sur lui-même. Ce geste est typique de l’espèce. Puis, dans le dernier clip, nous regardons les gestes saccadés des oiseaux qui peuvent nous paraître étourdissants par moment, suivi d’un étirement d’aile fabuleux.

 

Phalarope tournant sur lui-même



Phalarope étirant les ailes

Au fil de la journée, après avoir visité la station d’épuration, les autres sites d’observation n’ont rien apporté, tel le Petit Marais à Saint-Gédéon. C’est à cet endroit que nous disons au revoir à Dominique qui désire explorer d’autres sites dans les environs. Sur le chemin du retour, j’exprime à Germain le désir de jeter un œil sur la station d’épuration à Saint-Bruno. Nous optons pour ce choix avant de retourner à la maison. Nous trouvons que cette station d’épuration est la plus bruyante et également la plus puante des stations. Cette station contient quatre bassins. Malgré ces irritants, nous amorçons l’excursion autour de la clôture.


Autour de la station d'épuration


Paysage des bassins

Sur notre chemin, plusieurs Jaseurs d’Amérique et quelques Tourterelles tristes sont perchés sur la clôture. Ceux-ci sont très intéressés par la multitude d’insectes qui sont attirés par ce milieu. Je préfère ne pas rentrer dans les détails pour vous expliquer pourquoi…


Jaseur d'Amérique en chasse

Longeant le deuxième bassin, Germain s’immobilise et jette un œil dedans à l’aide de ses jumelles… Phalarope! Quoi? Un autre! Eh oui! Nous sommes réjouis de le voir à ce site que nous ne connaissons pas encore beaucoup pour l’instant. De plus, il s’agit d’une première mention d’un Phalarope à bec étroit pour Saint-Bruno!


Phalarope s'alimentant dans le deuxième étang

Finalement, nous retournons à la maison après une longue journée d’observation des oiseaux. Nous avons encore sur le cœur l’achalandage des humains à l’embouchure de la Belle-Rivière, mais tout à été fabuleux pour le reste de la journée. Je vous laisse sur un coucher de soleil capté en fin de journée. Peu après, au début de la nuit, la lune a pris le relais sur la voûte céleste pour nous envoyer ses rayons sélénites!


Coucher de soleil tout gommé de rose


Lune ayant presque atteint le premier quartier




jeudi 1 septembre 2011

Nouvelle espèce recensée à la station d’épuration

Chaque fois que Germain et moi allons au Lac Saint-Jean, nous nous faisons un plaisir et un devoir de visiter notre station d’épuration préférée, celle de Métabetchouan. Ces temps-ci, les limicoles migrent et nous espérons toujours recenser ce groupe d’oiseaux sur les bords des bassins de la station. À notre arrivée et en faisant le tour, deux bassins sur trois étaient vides d’oiseaux. Nous commencions à nous faire à l’idée qu’il n’y avait aucun volatile dans le secteur. Par contre, à notre dernier arrêt, nous avons eu toute une surprise de retrouver un seul limicole : un Phalarope à bec étroit! Pataugeant au milieu du bassin, nous avons pu observer cette espèce à souhait qui est une nouveauté pour le site! Les prochaines images vont parler à ma place…


Phalarope à bec étroit juvénile



Phalarope s’alimentant dans le bassin

Dans le prochain clip, je vous fais une petite démonstration de caméra. Cela pour vous montrer que l’oiseau est très petit et loin, mais qu’il est possible, au travers de la clôture, de prendre des photographies sans déranger l’oiseau. À l’extrême puissance du zoom, évidemment le film de l’oiseau est fortement « pixelisé ». Par contre, la preuve est irréfutable! Je vous encourage à visiter votre station d’épuration la plus proche… On ne sait jamais les cadeaux ailés qu’on peut retrouver dans ces petits plans d’eau!



Phalarope filmé en gros plan