Par Claudette Cormier

lundi 2 mai 2011

À la maison…


En ce jour du 30 avril, Germain et moi sommes restés à a maison. La journée est magnifique avec la chaleur et le soleil qui nous réjouissent l’âme et le moral. En y pensant à rebours, il faut bien avouer que le mois d’avril a été plutôt maussade. Les systèmes dépressionnaires à répétitions affectent non seulement notre humeur, mais également la migration des oiseaux, retardant celle-ci quelque peu. Cependant, bon gré, mal gré, les oiseaux finissent toujours par arriver à bon port!

Ce matin, en observant de la maison, j’étais bien heureuse de revoir des groupes de Bernaches du Canada se pavaner devant la maison lors de la marée descendante. C’est bon d’entendre à nouveau leurs caquètements forts et audibles. Elles ajoutent à la vie de quartier pendant quelques semaines!


Bernaches dans la baie avec la flèche litorale en arrière-plan


Bernaches nageant paisiblement près des battures

Finalement, une petite escapade dans ma cour en fin d’après-midi m’a permise de croquer sur le vif des petites scènes intimes chez les oiseaux. En effet, près de notre stationnement, une petite voie de dérivation d’eau est extrêmement profitable aux volatiles à la recherche d’un spa!



Junco ardoisé se baignant dans le ruissellement d’eau



Bruant hudsonien se baignant dans une mare d’eau


Pendant que je filmais les juncos en train de se faire un brin de toilette, j’ai jeté un œil dans le ciel. Et que vois-je très haut en migration au-dessus de ma tête? Un Pygargue à tête blanche! Celui-ci est âgé de quatre ans. La tête et la queue sont blanches, mais une petite ligne charbon au bout de cette dernière me confirmé son âge véritable.


Pygargue presque adulte, migrant à haute altitude

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