Par Claudette Cormier

vendredi 30 décembre 2022

À l'aube d'une nouvelle année

Bonjour à tous! Nous voici à l'aube d'une nouvelle année. En 2022, Germain et moi avons vécu des moments exquis et des moments exécrables. Nous ne sommes pas fâchés que l'année soit terminée. Voyons ce que l'année 2023 nous réservera au fil des mois à venir. Comme nous le voulons tous, nous souhaitons que nos vies soient allégées de maladies et de fardeaux de toutes sortes. Cela pour laisser place à plus de joie, de paix et de facilités dans nos quotidiens. Dans notre cas à Germain et à moi, de faire des excursions aux oiseaux et d'entreprendre de petits projets de recherches au cours de l'année nous ont grandement aidé à conserver notre santé mentale dans ce monde de fou et chaotique. De nous connecter à la nature a été notre salut!

Concernant les photos de givre, celle-ci est la toute dernière. En regardant chaque jour les statistiques dont j'ai accès par le biais de mon blogue, il est clair vous préférez lire les articles plutôt que de regarder « la  photo du jour ». Je souhaite sincèrement que vous avez tout de même aimé les présentations de feuilles d'automne en octobre, les glaces en novembre et le givre en décembre. 

À partir de maintenant, pour janvier et février 2023, je vais publier un ou deux articles par semaine représentant la continuation des faits saillants de l'été et de l'automne 2022. J'ai dû faire une sélection finale car j'en aurais eu pour toute l'année encore à écrire! Donc en mars prochain, ce sera une page blanche. Je laisserai place à la nouveauté, juste à temps pour le début de la migration printanière des oiseaux.

À vous chers lecteurs, je vous souhaite pour 2023 une SANTÉ OPTIMUM, une PAIX DURABLE, de la JOIE À PROFUSION et une ABONDANCE de tout ce qui vous fait PLAISIR!

Du fond de mon coeur, je vous remercie chaleureusement de votre présence et de l'intérêt que vous portez à mes écrits. De pouvoir partager avec vous de ce que la nature nous a à offrir est un bonheur. Cependant, mon but ultime est d'ouvrir les consciences et d'inviter tous et chacun d'explorer son environnement tout en admirant la beauté de la nature. Ne prenons rien pour acquis.

Rendez-vous la semaine prochaine en 2023, les amis! Prenez soin de vous!

Claudette xxx

Du givre photographié en fin de journée au soleil couchant (C. Cormier, photo d'archive)

jeudi 29 décembre 2022

Fleurs du ciel

Bonjour à tous! Au cours de l'été, il y a des nuages qui sont plus spectaculaires que d'autres. En exemple aujourd'hui est ce majestueux Cumulus congestus. Il s'agit d'un nuage qui bourgeonne beaucoup. Sur l'image, nous observons une ligne de ce cumulus qui déverse ses précipitations au loin. De chaque côté et au-dessus de cet immense nuage, le ciel bleu reluit. Ce sont des nuages typiques de l'été où ceux-ci laissent subitement tomber des averses, entrecoupées de percées de soleil, jusqu'à ce qu'une autre averse se déverse sur son trajet. 

Un train de Cumulus congestus traversant Chicoutimi (C. Cormier)

Cette scène a été croquée à partir de Chicoutimi-Nord en juillet 2022. De là, nous apercevons le secteur du Vieux Port à Chicoutimi. J'en ai profité pour faire des gros plans des bourgeons ouateux du cumulus. On dirait que les nuages sont annelés là où se forme les bourgeons. Dans le passé, j'ai entendu cette merveilleuse expression que les cumulus sont des fleurs du ciel. Des fleurs vaporeuses et éphémères et empreinte d'une grande beauté!

De nombreux bourgeons se développent dans le nuage (C. Cormier)

Le cumulus est annelé de bourgeonnements par étages (C. Cormier)

mercredi 28 décembre 2022

Doux paysage

Bonjour à tous! Voici l'avant dernière photographie de givre qui vous sera présenté. Ce givre, je le trouve bien particulier. Dans le cas ici présenté, le froid avait croûté la glace sur la fenêtre. Puis un midi, le soleil plombait et le paysage commençait à fondre. Les petites lignes d'épinettes disparaissaient l'une après l'autre. L'image donne un peu l'impression qu'il s'agit d'une peinture abstraite. La nature s'amuse à sa façon.

Un doux paysage provenant de ce givre (C. Cormier, photo d'archive)

mardi 27 décembre 2022

Les bêtes à bon Dieu

Bonjour à tous! Durant les mois d'été, quel bonheur de rencontrer sur son chemin des coccinelles! Nous pouvons affirmer sans l'ombre d'un doute que tout le monde en a déjà observé. Et quelle joie pour les enfants de tenter de les faire grimper sur leurs petites mains. Pour ma part, j'ai conservé cet amour et cet intérêt pour les coccinelles. Durant la belle saison, elles sont très actives, occupées à arpenter les différentes plantes sauvages et d'ornementation. Celles-ci tentent de repérer des groupes de pucerons. Les pucerons sont leurs mets préférés.

Beaucoup de gens et d'organismes utilisent les coccinelles en tant qu'insecticide naturel contre les pucerons. Très voraces, les coccinelles sont très efficaces comme prédateurs. De plus, elles sont totalement inoffensives pour nous les êtres humains et également inoffensives pour les animaux. 

Il y a plusieurs espèces de coccinelles. Bien entendu, tout le monde connaît la Coccinelle à sept points. Beaucoup d'enfants ont certainement dessinés dans leur enfance cette bibitte à coquille rouge. Très populaire sur les étalages des commerces, la coccinelle est une grande vedette sur un très grand nombre d'items. Elle amuse les gens. C'est pour dire que la coccinelle est très connue et appréciée de tous pour sa petite carrosserie rouge rutilante arrondie. Dans la nature, je réitère que ce coléoptère est des plus utiles pour les plantes. La coccinelle est notre amie. C'est pourquoi les gens l'appellent affectueusement la bête à bon Dieu.

La très connue et populaire Coccinelle à sept points (C. Cormier)

Veuillez pardonner mes photographies qui sont parfois de moyenne qualité. Lorsque j'apercevais une coccinelle, elle ne me donnait pas beaucoup de répit pour la photographier. Ça bouge tout le temps, apparaissant et disparaissant devant et derrière la tige d'une plante ou d'une feuille. Méchant défi photographique! Puis, je ne suis pas une spécialiste dans l'identification des coccinelles. Cependant, en fouillant sur internet, je pense que mes identifications sont correctes. J'ai pris le soin d'ajouter des photos d'archives, cela pour ajouter quelques espèces supplémentaires au tableau.

Je trouve beau ces gens passionnés de ce groupe de coléoptère lorsque je visite un site! Et pourquoi pas nous autres également? L'été prochain n'est pas si loin. Nous avons le temps de nous familiariser avec les différentes espèces de coccinelles qui existent au Québec. Sans plus tarder, voici les quelques espèces de coccinelles que j'ai pu observer dans un passé récent et moins récent!

La Coccinelle asiatique, une espèce envahissante (C. Cormier, photo d'archive)

Ici, la très jolie Coccinelle à ocelles (C. Cormier)

La minuscule Coccinelle à damier (C. Cormier, photo d'archive)

Cette image vous donne une idée de la taille de l'insecte (C. Cormier, photo d'archive)

La Coccinelle à vingt-deux points sur un drap à papillons (C. Cormier, photo d'archive)

La Coccinelle à huit points (C. Cormier, photo d'archive)

Si minuscule! Elle peut facilement passer inaperçue! (C. Cormier, photo d'archive)

La Coccinelle à quatorze points (C. Cormier, photo d'archive)

Voilà donc pour ce bref incursion dans le merveilleux monde des coccinelles! Si je peux me permettre une suggestion, peut-être serez vous intéressé à soumettre vos photographies sur le site suivant : https://inaturalist.ca. C'est gratuit. Il suffit d'ouvrir un compte. Les chercheurs de partout peuvent effectuer une recherche sur ce site. Cela vont leur donner de l'information sur la distribution et la répartition de ce beau coléoptère. Merci!

lundi 26 décembre 2022

Pins, sapins et épinettes

Bonjour à tous! En admirant ce givre, j'ai l'impression d'être dans une pente abrupte où des pins, des sapins et des épinettes dominent une vallée. Derrière les arbres au loin, le ciel est gris et chagriné. La paix et le silence se dégageant de cette belle scène hivernale.

Des pins, sapins et épinettes dans une pente abrupte (C. Cormier, photo d'archive)

vendredi 23 décembre 2022

Une forêt de givre

Bonjour à tous! En me levant un matin, quel bonheur de découvrir ce magnifique givre en forme de dendrites! La nature sait dessiner et faire ses propres toiles artistiques. La jolie couleur provient du ciel bleu présente dès les premières lueurs matinales hivernales.

Voici une forêt de givre que j'ai pu admirer ce matin-là (C. Cormier, photo d'archive)

jeudi 22 décembre 2022

La Noctuelle rose de l'onagre : Troisième partie

Bonjour à tous! Voici la troisième et dernière partie de cet article concernant la Noctuelle rose de l'onagre. Dans cette section d'article, je vais vous montrer une dizaine de photographies de cette noctuelle posée sur leur plante hôte. La vue des papillons demeurent éloignée. Cela va vous permettre d'habituer votre oeil à trouver les noctuelles à une certaine distance. J'indiquerai dans la légende de photos le nombre d'individus à repérer.

Les ailes de la noctuelle ressemblent à une pétale d'onagre (C. Cormier)

Voyez-vous les trois individus posés sur le même plant? (C. Cormier)

Très discret le papillon enfoui dans la fleur (C. Cormier)

Il y a deux individus présents sur cette plante (C. Cormier)

Est-ce que vous apercevez les deux noctuelles? (C. Cormier)

Très facile à manquer ce dormeur sur le dos! (C. Cormier)

On ne voit que la moitié des ailes de la noctuelle (C. Cormier)

Les pétales cachent presqu'entièrement le papillon (C. Cormier)

On n'y voit que la pointe de l'aile de la noctuelle (C. Cormier)

On ne voit presque plus la noctuelle qui est enveloppée par les pétales (C. Cormier)

Je vous remercie beaucoup pour votre patience ainsi que pour l'intérêt que vous portez à ce blogue. J'aime penser que vous êtes avec moi sur le terrain et qu'on regarde ensemble ce que la nature a à offrir de beau, d'intéressant et d'amusant! L'été prochain, en juillet et en août, je vous invite à inspecter les talles d'onagres que vous croiserez sur votre chemin. Il y aura sans doutes des dormeurs roses dans les fleurs!

mercredi 21 décembre 2022

La Noctuelle rose de l'onagre : Deuxième partie

Bonjour chers amis et bienvenue à la deuxième partie de cet article! Avec la couleur rose intense sur les ailes de la Noctuelle rose de l'onagre, nous pourrions croire que ce papillon est facile à trouver. Or, malgré les photographies gros plan que je vous partage aujourd'hui, ne vous laissez pas leurrer. En fait, le rose saturé s'harmonise parfaitement avec les boutons floraux de l'onagre qui sont rougeâtres. En visionnant les photographies gros plan, vous allez vous faire l'oeil sur le positionnement des papillons sur les fleurs ou dedans celles-ci. Peut-être allez-vous trouver comique le fait que le papillon se cache la face dans la fleur alors que les ailes sont grandement en évidence. Il faut croire que la noctuelle se sent en sécurité par son camouflage. Puis, il faut tenir compte que le papillon est de petite taille.

Deux Noctuelles roses de l'onagre dorment sur le même plant (C. Cormier)

Certains individus dorment sur une fleur et non à l'intérieur (C. Cormier)

Les noctuelles peuvent adopter n'importe quelle posture sur une fleur (C. Cormier)

Les noctuelles ont très souvent la tête cachée dans la fleur et les ailes sont à découverts (C. Cormier)

La couleur des individus peut varier de rose intense à rose pâle (C. Cormier)

La face est cachée mais tout le reste du corps est archi-visible (C. Cormier)

Un lit double pour ces noctuelles (C. Cormier)

Et si l'été prochain, vous partiez à la découverte de cette magnifique noctuelle? Lorsqu'on l'adopte ce projet, celui-ci devient très passionnant et divertissant. Il est nettement préférable de faire vos excursions le matin. Cela parce que les fleurs sont partiellement ouvertes. En fin d'après-midi, les papillons doivent quitter la fleur où ils dormaient car les fleurs fanées n'offre plus d'abris. 

Une chambre nuptiale pour ces deux amoureux (C. Cormier)

Il y a trois individus sur cette photographie (C. Cormier)

Il faut vraiment vérifier les fleurs d'onagres sur toutes leurs coutures (C. Cormier)

Qu'il est magnifique d'observer ces deux noctuelles dormant ensemble (C. Cormier)

Les pétales de la fleur d'onagre qui flétrissent enveloppent les deux dormeurs (C. Cormier)

Certaines noctuelles préfèrent dormir sur le dos (C. Cormier)

À nouveau, je vous invite à REVENIR DEMAIN pour visionner la troisième et dernière partie. Cette dernière partie servira à vous faire l'oeil, de loin cette fois. Cela pourra vous être utile si vous allez excursionner aux noctuelles.

mardi 20 décembre 2022

La Noctuelle rose de l'onagre : Première partie

Bonjour à tous! Cette semaine, je vais vous parler d'un papillon spécial qui est assez commun dans notre région. Il s'agit de la Noctuelle rose de l'onagre (Schinia florida). Je vous ramène en juillet et août 2022. Pendant nos vacances, Germain et moi avons entrepris le projet de recenser ce papillon qui est étroitement lié avec l'Onagre bisannuelle, une plante très commune. D'abord, il nous fallait trouver des talles d'Onagres bisannuelles. Nous avons remarqué que la plante est beaucoup plus présente au Saguenay qu'au Lac Saint-Jean. Cette très belle plante se retrouve en bordure des routes et des chemins, en bandes ou solo. 

Ici une très belle talle d'Onagres bisannuelles à Métabetchouan (C. Cormier)

Les onagres poussent beaucoup dans les fossés le long des routes (C. Cormier)

Les fleurs jaune citron sont magnifiques et très abondantes sur l'onagre (C. Cormier)

Germain est concentré à fouiller une talle de fleurs d'onagre à Saint-Bruno (C. Cormier)

D'entrée de jeu, je dois vous parler un peu de l'Onagre bisannuelle car elle est étroitement liée avec la présence de la Noctuelle rose de l'onagre. Chaque jour, des corolles de fleurs s'ouvrent. Il est important de savoir que chaque fleur ne vit qu'une seule journée, voire quelques heures à peine. Les fleurs ne s'ouvrent qu'en début de soirée pour être complètement épanouies durant la nuit. Ensuite, les fleurs flétrissent tranquillement durant le matin pour être très fanées en fin d'après-midi. Par la suite, une autre corolle de fleurs reprend la floraison en fin d'après-midi pour les prochain vingt-quatre heures. 

Fleurs d'onagres qui flétrissent en fin d'après-midi (C. Cormier)

La nuit, les nouvelles fleurs sont complètement ouvertes (C. Cormier)

Germain cherche des noctuelles dans une talle d'onagres la nuit (C. Cormier)

La Noctuelle rose de l'onagre est un très beau papillon nocturne. Il est de couleur rose saturé possédant une bordure blanchâtre qui se découpe au bout des ailes. Naissant et proliférant de la mi-juillet à la mi-août, ce papillon est un spécialiste de la fleur d'onagre. Durant la nuit, la noctuelle s'abreuve du nectar de cette fleur. Également, elle pond ses oeufs sur cette plante. Puis au petit matin, et c'est là toute la beauté de notre sujet, la noctuelle utilise la fleur pour s'y camoufler et y dormir en toute sécurité durant le jour.

Voilà à quoi ressemble une Noctuelle rose de l'onagre (C. Cormier)

Je vous invite à REVENIR DEMAIN pour prendre connaissance de la deuxième partie sur trois concernant notre sujet. Il y aura moins de texte et beaucoup de photographies de la noctuelle. Les chances sont que vous soyez émerveillés par l'impressionnant camouflage du papillon dans les fleurs d'onagres.

lundi 19 décembre 2022

Givre à la Van Gogh

Bonjour à tous! Ce givre, on dirait une peinture à la Van Gogh avec ces coups de pinceaux en mouvements circulaires ainsi que la présence de volutes. La teinte bleue provient du ciel qui transparaît au travers de la fenêtre. Les taches foncées que l'on observe sont des épinettes. Celles-ci s'intègrent parfaitement à cette magnifique toile givrée hivernale!

Givre à la Van Gogh! (C. Cormier, photo d'archive)

vendredi 16 décembre 2022

Fioritures givrées

Bonjour à tous! Regardez-moi toutes ces belles fioritures créées au cours d'une nuit. Voilà ce que la petite fenêtre de cuisine me réservait à mon lever. Que de beauté! La couleur provient du ciel bleu pâle qui a lieu dès les premières lueurs d'un matin hivernal.

Fioritures givrées lors d'un jour d'hiver (C. Cormier, photo d'archive)

jeudi 15 décembre 2022

Les petits qui mangent les gros

Bonjour à tous! Hier, j'ai publié un article portant sur les araignées-crabes et de leur incroyable capacité à se camoufler dans les fleurs. Je disais également que la pigmentation de leur peau se modifiait afin de rester invisible dans les inflorescences en attendant leur proie.

Pensant à leur petitesse, nous pourrions croire que ces arachnides ne capturent que de petites proies. Oh que non! Lors de l'été 2013 à Saint-Fulgence, j'ai été témoin de la puissance du venin des araignées-crabes. Ces bêtes ont un appétit féroce et ne se gênent aucunement de capturer des proies beaucoup plus grosses qu'elles. Par le biais de mes photographies d'archives, je vais vous prouver mes dires. Les images vont raconter d'elles-mêmes l'histoire où l'un des araignée-crabe a fait une énorme capture d'un Sphinx colibri. La scène s'est produite dans un lilas dans la cour de mon ancienne résidence.

L'araignée-crabe en position de chasse (C. Cormier)

Un Sphinx colibri s'approche en butinant les fleurs (C. Cormier)

Quelques minutes plus tard, le papillon est dans une position bizarre (C. Cormier)

 Près de la tête du sphinx, nous voyons les pattes de l'araignée-crabe (C. Cormier)


L'araignée est en train d'injecter le venin dans le cou du sphinx (C. Cormier)

L'araignée-crabe tourne sa proie et siphonne le contenu du sphinx (C. Cormier)

Alors voilà pour la courte histoire des petits qui mangent les plus gros. Ces araignées-crabes sont très douées et équipées pour faire des captures avec succès. L'été prochain, je vous souhaite d'observer cet arachnide et d'apprécier tout son savoir-faire.