Par Claudette Cormier

mardi 29 décembre 2020

Prise de conscience humaine planétaire


Lever de soleil représentant l'aube de la Nouvelle Année 2021 (C. Cormier)

Bonjour à vous tous! Permettez-moi de philosopher un peu sur la nature humaine versus la pandémie. En 2020, nous nous sommes fait jouer un très mauvais tour par ce virus qui s’est répandu tout autour de la planète en un rien de temps. À la veille de la Nouvelle Année, nous sommes encore dedans, dans le chaos. Nous sommes sans doute dans l’une des catégories suivantes, soit dans la survivance matériel, corporelle, émotionnelle, mentale, ou spirituelle.

C’est comme si Gaïa, notre Terre-Mère a lancé en plein visage de l’Humanité un ultimatum avec arrêt obligatoire.  Elle nous dit peut-être : « Chers enfants, je vous confine. Il est temps de réfléchir… »

Pourquoi cette pandémie en 2020?

Les idées suivantes n’engagent que moi. Et si nous devions changer de paradigme? Peut-être est-il plus que temps de changer nos habitudes de vie? Nous, les êtres humains allons probablement dans une mauvaise direction. Je le pense sincèrement car nous ne respectons pas la Nature. Pire, nous la détruisons à outrance partout sur la planète. Malheureusement, nous sommes devenus trop matérialistes et avons tendance à consommer trop de biens. Cela fait que nous nous sommes éloignés de la Nature et du gros bon sens. Nous avons perdu de vue l’essentiel, de ce qui est vraiment important pour nous. 

Quel est l’essentiel? Quel est ce nouveau paradigme? C’est celui d’élever notre conscience personnelle et collective. De veiller à traiter Gaïa avec un immense respect et grande compassion. Elle nous procure la terre pour nous nourrir. Si nous empoisonnons la terre, l’équation veut que nous nous empoisonnons également. La Terre nous procure l’air que nous respirons. Est-ce que l’air que nous respirons est pure aujourd’hui? Gaïa nous procure la nature pour notre bien-être. Que reste-t-il de cette nature autour de nous? Notre belle Terre nous procure de l’eau pour notre survivance. Que buvons-nous aujourd’hui comme eau? Est-elle polluée?

Qu’est-ce qui devrait être considéré comme essentiel dans nos vies? Je pense qu’il s’agit de notre lien avec nous-mêmes avant tout. Sommes-nous assez préoccupés par notre propre santé et de la façon que nous nourrissons notre corps? Ensuite, que cultivons-nous en terme de pensées et de ressentis émotionnel?  Augmenter notre conscience individuelle est la clé pour rentrer dans ce nouveau paradigme. Il est impératif de s’occuper de toutes les strates du Soi : corporelle, mentale, émotionnelle et spirituelle.

C’est de se traiter avec dignité et compassion, envers soi-même, envers autrui et envers Gaïa.

Mais qu’est-ce qui est si important dans l'acquisition de biens matériels? Les acquis sont éphémères. Lorsqu’un objet est acheté, le plaisir ne dure quelques minutes ou pendant quelques jours. Ensuite, pour assouvir ce besoin de nous faire plaisir à nouveau, nous devons nous procurer autre chose. Cette activité est sans fin, comme un puits sans fonds et surtout sans fondement. Et si nous détournions notre regard des biens matériels pour l’orienter vers nos êtres chers, amis et la Nature. Ce sont eux nos véritables liens avec la vie. Ce n’est pas un meuble, une maison, une voiture, un bijou ou autre bien matériel qui va nous combler d’une façon durable dans cette courte vie.

Le nouveau paradigme nous incite à nous sortir de notre consommation à outrance qui ne nous sert pas comme être humain. Plutôt favoriser notre intériorisation afin de déterminer une fois pour toute ce qui est vraiment important dans nos vies : la santé physique, mentale, émotionnelle, spirituelle, les êtres chers et Gaïa. 

Visionnons ensemble notre Nouvelle Terre où le respect de soi, des autres et de la Terre est notre nouveau but collectif.

Photographie prise de chez moi à Canton-Tremblay, Saguenay, le jour du Solstice d'hiver, le 21 décembre 2020, signe du changement à venir! Le meilleur s'en vient pour nous tous!

mardi 22 décembre 2020

Solitude hivernale

Bonjour à vous chers amis... Depuis quelques jours à peine, nous avons emtamé la saison hivernale. Aimez-vous l’hiver? Moi, oui. Chaque jour, je me lève avec la hâte de voir dehors. Quel temps fait-il? Est-ce qu’il fait soleil? Est-ce qu’il neige? Fait-il froid ou non? Quels sont les nuages présents dans le ciel? Est-ce que le vent souffle aujourd’hui? Les oiseaux sont-ils aux mangeoires? D’un coup d’oeil, mon esprit emmagasine toute cette information. Je suis comme un enfant qui regarde dehors et qui scrute attentivement des yeux le paysage. Pourrai-je aller jouer dehors ce matin?

Beauté de la rivière Caribou (C. Cormier)

Lorsque je me rends dehors, je prends une bonne inspiration. L’air est frais et vivifiant. Puis des yeux, je continue mon inspection des éléments de la nature qui m’entourent. Ma petite caméra dans les mains, j’observe la nature autour de ma cour. Mon safari photo me permet de témoigner de mes découvertes et de pouvoir le partager avec autrui plus tard. Regardez ce que j’ai vu! Voyez comme c’est beau!

J’aimerais tant vous emmener dans mon univers. Je vois la beauté dans le ciel ensoleillé, dans les nuages, dans les montagnes aux contours sinueux, dans la forêt avec ses arbres courageux et majestueux, dans les rivières gelées où l’on entend les petits clapotis, dans les oiseaux qui passent en vol, dans la végétation endormie et dénudée, dans la neige scintillante de diamants, dans les herbes qui lèvent la main dans la neige, dans le souffle du vent, dans le cris des oiseaux, dans la nuit étoilée… Dans la nature, je m’entends respirer. C’est la preuve que je suis encore vivante.

Dehors, je suis moi. Je suis, tout simplement. Rien de compliqué. Mon univers entier est rempli par les éléments naturels. Je ne veux rien de plus. Être libre, c’est cela. Le simple fait de respirer est une grande richesse. En être conscient est de la sagesse. 

Avant d’aller me coucher, j’observe par les différentes fenêtres. Je me nourrie de ce que la nature a à offrir dans le moment présent. Je dis merci pour tant de beauté que j’ai vu et entendu aujourd’hui, sans avoir eu à me déplacer.

Chaque jour, mon coeur est rempli de beauté.

vendredi 18 décembre 2020

Une jase pendant la pandémie

Bonjour à vous tous! 

J'espère que tout va bien pour vous et que ce confinement n'est pas trop difficile? Ici, ça va! Mon homme et moi sommes adaptés à cette situation hors du commun.

Ben oui! Me revoilà! Je suis moi-même étonnée... Voici ce qui m'a incité à revenir sur ce blogue. Hier soir, j'ai reçu un appel téléphonique d'un ami. Cela faisait plusieurs lunes que nous n'ayons jasé. Au cours de la conversation, cet ami me disait qu'il aimait beaucoup mon blogue et qu'il regrettait que j'aies arrêté de publier sur celui-ci. J'ai été sensible à sa sincérité. Pour mon ami, mes écrits lui apportaient quelque chose de spécial ou de réconfortant dans son quotidien. 

J'ai réfléchi toute la journée à savoir si je voulais continuer à écrire sur mon blogue. Mon coeur disait oui. Car pour le moment, je suis sur Facebook où j'alimente deux sites, soit mon journal que vous trouverez sous mon nom Claudette Cormier, ainsi qu'une page (un groupe) que j'ai créé en juillet 2020 où je pilote un site ornithologique : Identification et migration des oiseaux du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Je portes toujours un intérêt certain à aider les gens sur l'identification des oiseaux, cela malgré le fait que, pour le moment, je ne suis pas active sur le terrain.

Sur Facebook, je trouve très agréable d'échanger avec autrui. Aussitôt une photo publiée, aussitôt des commentaires et quelques échanges rapides. Sur mon journal, je publie des photos de nature. C'est un peu la suite logique à ce blogue mais qui se donne par de très petites tranches. Avec l'expérience, j'ai compris que sur Facebook peu de gens ne veule pas prendre le temps de lire des textes. C'est l'endroit par excellence de la consommation rapide de photographies accompagnées de brefs commentaires. Puis, il y a le fil d'actualité rempli de publications de tout genre, de gags qui peuvent être bons, moins bons ou carrément de mauvais goût. En bref, les gens ne veulent pas se casser la tête et veulent se détendre. 

Mais l'écriture me manque. Parler de la nature plus en profondeur me manque. Philosopher sur la vie me manque. Décrire la beauté de la nature me manque.

Puisqu'il y a convergence de plusieurs éléments qui arrivent en même temps dans ma vie, je vais vous écrire pendant la pandémie. Gardons contact si vous le voulez bien, question de s'épauler et de s'encourager pendant cette période.

Le soleil se lève dans la fumée de mer en face de chez moi (C. Cormier)

J'ai choisi cette photographie que j'ai prise hier de chez moi à Canton-Tremblay, Saguenay. Il s'agit d'un lever de soleil qui jailli de la fumée de mer sur la rivière Saguenay. L'image me représente en quelque sorte. J'étais cachée et là, je sors la tête de la brume pour voir le monde sous un nouveau jour. Avec vous, je me sens à l'aise de m'exprimer. Et je sais que vous me pardonnez chaque fois que je fais l'école buissonnière. Sachez que mes textes qui seront écrits sur mon blogue seront différents de ceux que vous trouverez sur mon journal sur Facebook. Disons que le tout sera complémentaire. Je me promet un bel hiver d'écriture! Me lirez-vous?

Je vous souhaite une très belle fin de semaine et à très bientôt!

Claudette xxx