Par Claudette Cormier

dimanche 20 août 2017

Ma vision élargie de l’ornithologie

Depuis que je pratique l’ornithologie, avec mes trente-six années d’expérience en banque, j’ai traversé plusieurs étapes comme ornithologue. À mes débuts en 1981, l’ornithologie était encore à ses débuts dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Le Club des ornithologues de la région n’existait que depuis quatre années lorsque j’ai eu le feu sacré pour ce loisir qui est vite devenu sérieux. À l’époque, il n’y avait pas d’ordinateurs, ni de cellulaires, ni de caméras numériques. La façon de communiquer était via le téléphone ainsi que par la poste pour envoyer des lettres à autrui, écrites à la main ou à la dactylo. C’était le bon temps. Oui, c’était le bon temps car la vie était plus lente et beaucoup moins endiablée qu’aujourd’hui. De plus, j’appréciais le fait de passer les journées dehors sur le terrain au lieu d’être accroc à toute cette présente technologie. Selon mon opinion, cette technologie nous tire en une spirale vers le bas collectivement parlant, car elle prend trop de place dans nos vies.

Lorsque nous sommes des débutants dans l’observation des oiseaux, nous sommes fougueux. Nous voulons observer toutes les espèces d’oiseaux possibles au fils des saisons et cela, le plus rapidement possible. L’observateur motivé est insatiable. Et quand il a vu la plupart des espèces dans son patelin, il élargi sa recherche dans d’autres régions, dans d’autres provinces et dans d’autres pays. C’est l’esprit de collection qui prend le dessus. C’est là que l’esprit de collection ou du cocheur naît. Il s’agit d’un passage naturel à cette étape.

De nos jours, je trouve que l’ornithologie est devenue un grand jeu collectif. Il s’agit d’un monstre qui grandit constamment. Grâce aux nouvelles technologies comme Internet qui nous offrent l’instantanéité des informations, nous courrons partout afin d’observer les oiseaux rares rapportés sur les sites spécifiques. Le but du jeu est de voir une certaine espèce d’oiseau pour ensuite l’ajouter sur notre liste de coches que l’on veut la plus longue possible.

J’avoue que pendant plusieurs années, j’ai goûté à cette poussée d’adrénaline que procure la chasse aux nouvelles espèces. J’ai ressentie beaucoup de plaisir à les cocher et à les inscrire sur ma liste d’espèces. Par contre, avec le recul, je réalise que j’ai aussi vécu de l’anxiété à savoir si l’oiseau allait être présent suite à sa découverte. Et bien souvent, la route m’a éreinté le corps. À la longue, ne trouvant plus de sens à ce jeu intense, j’ai abandonné cette forme de chasse ou d’esprit de collection, il y a quelques années. La poursuite de raretés ne fait plus partie de ma vie. Je m’en porte mieux physiquement et moralement. Aujourd’hui, je constate avec effroi que ce phénomène collectif prend de l’ampleur. D’ailleurs, il y a beaucoup de débutants qui pensent que l’ornithologie, ce n’est que cela, de cocher les oiseaux. Pourtant, l’ornithologie c’est beaucoup plus que cela.

Ça, c’était l’aspect physique de l’ornithologie : sortir, parcourir le terrain, rouler en voiture, marcher sur les sentiers, observer les oiseaux, les cocher, les photographier.

Au fil des années, j’ai vu l’ornithologie et les ornithologues évoluer. Selon ma vision des choses, je trouve que l’ornithologie d’aujourd’hui souffre de grandes carences. Où est l’identification des oiseaux dans son terme le plus noble? À la base, l’ornithologue devrait évoluer dans le temps, soit de connaître les parties d’un oiseau ainsi que les critères d’identification. Cela se fait tranquillement, au rythme de chacun. Cela est si valorisant d’avoir ces connaissances qui sont la clé pour l’identification des oiseaux dans tous les types de plumages : mâle adulte, femelle adulte, juvénile, immature, en mue, etc. Où est la recherche pure? Où est le désir de bien observer un oiseau et de prendre le temps nécessaire pour étudier le plumage de celui-ci sous toutes ses coutures? C’est cela la base de l’ornithologie.

Sur les feuillets numériques de eBird, pourquoi ne pas ajouter en plus des photographies, des détails pertinents comme la description du plumage d’un oiseau donné, ses comportements, le cri ou le chant particulier d’une espèce, des notes qui décrivent sommairement l’habitat où nous observons, de signaler si l’oiseau est en mue, est-il est en migration ou non, etc.? Également, pourquoi ne pas ajouter sur les feuillets les enregistrements de cris ou de chants d’oiseaux? Toutes ces informations feront parties de la grande banque nord-américaine qu’est eBird. Nos feuillets numériques vont aider les chercheurs dans leurs nombreuses études et servir à aider à la protection des habitats. Un petit geste qui a une longue portée… Avez-vous songé que lorsque vous faites un feuillet numérique, vous écrivez l’Histoire de l’ornithologie? Une espèce observée aujourd’hui ne sera peut-plus là dans quelques années. Présentement et d’ici plusieurs dizaines d’années, vos données seront extrêmement utiles aux chercheurs Quant à ma liste de coches, à qui servira-t-elle? À personne. Elle est vide d’informations, d’études, de beauté et de sens. Ce n’est qu’une simple liste.

Au Québec et sans doute ailleurs, l’identification et l’étude sur les oiseaux par les amateurs d’oiseaux ont tendance à se perdre. Aujourd’hui, j’ose dire que c’est le cirque ornithologique. C’est malheureux car nous sommes très loin de la base avec la course folle aux coches. Et bien souvent, cette course est devenue une compétition malsaine entre nous. À mon humble avis, nous ratons collectivement la cible. Il semble que nous avons dépassé les limites du bon sens. Faudrait peut-être revoir nos habitudes?

Et que dire des centaines d’histoires d’horreur venant de la bouche d’ornithologues eux-mêmes qui signalent que les oiseaux sont harcelés à répétitions par les gens qui n’ont aucune éthique et aucun respect pour les oiseaux, que ces personnes soient ornithologues ou photographes? Le comportement aberrant de plusieurs personnes est malheureusement chose courante de nos jours. Cela fait un tort irréparable à l’image des ornithologues et des photographes.

Ça, c’était l’aspect mental de l’ornithologie : les connaissances, l’identification, l’étude, la réflexion, l’analyse, la recherche, l’introspection.

Pourquoi diable les observateurs d’oiseaux et les amateurs de photographies d’oiseaux sont-ils tant en frénésie de nos jours? Cette question est profonde. Il s’agit d’un sujet délicat à aborder. Bien sûr, nous pouvons observer les oiseaux et les photographier par pure passion. Comme dans tout loisir, le plaisir et la joie sont au rendez-vous. C’est cela qui nous pousse à faire ces activités. Les êtres humains sont naturellement à la recherche de bonnes sensations. Pratiquer l’ornithologie et la photographie d’oiseaux nous remplient le cœur d’une bonne nourriture émotionnelle. Dans le monde chaotique d’aujourd’hui, se balader, observer les oiseaux et la nature sont choses essentielles pour notre équilibre personnelle. Par contre, pour d’autres personnes, l’ornithologie et la photographie (ou autre loisir) semblent combler un grand vide intérieur, voilant des souffrances inconscientes. Tristement, ces personnes recherchent désespérément de la joie.

Mais qu’est-ce qui fait que nous courons partout sur le terrain, comme si cela dépendait de nos vies? Sommes-nous devenus accros? Avons-nous créé une dépendance aux oiseaux et à nos listes de coches? La chasse aux coches a-t-elle de l’emprise sur nous et nos vies, que rien d’autre n’existe pour nous? Où se trouvent la sagesse et l’équilibre dans la pratique de l’ornithologie? Lorsque la coche et la photo d’un oiseau prédominent, nous sommes peut-être égarés du sentier principal. Ce qui est dramatique dans tout cela, c’est que beaucoup de gens ne pensent pas à la survie de l’oiseau et à son bien-être. Ces premiers piétinent sans respect les habitats sensibles, transgressent des propriétés privées sans permission et émettent des enregistrements d’oiseaux à outrance. Cela pour obtenir une satisfaction égoïste au nom de la coche ou d’une photo. C’est ça l’ornithologie?

Pensons également et ayons de la compassion pour les non-ornithologues et les non-photographes qui n’en peuvent plus de nous voir dans leurs secteurs. Leur quiétude est détruite par le va-et-vient incessant des gens. Voilà une situation bien triste. Dans le passé, j’ai vivement souhaité que les gens s’adonnent à l’observation des oiseaux car ces derniers sont superbes, intéressants à étudier et dont l’observation suscite en nous le sens de l’émerveillement. Mon vœu s’est exaucé car l’ornithologie est devenue un des loisirs les plus pratiqués au Québec. Cependant, avec le temps, j’ai eu la désagréable surprise de constater que l’ornithologie est devenu un grand jeu collectif et que l’observateur ne souhaite pas évoluer outre-mesure. À cause de tout cela, je souhaite maintenant que l’intérêt pour l’ornithologie soit en décroissance afin que les oiseaux aient la paix de nous. Il y a trop d’adeptes. Les non-observateurs, les non-photographes et les oiseaux souffrent de trop de dérangements.

Ça, c’était l’aspect émotionnel de l’ornithologie : le plaisir, la joie, le partage, vouloir être le meilleur, la compétition, tous les comportements de l’être humain qu’ils soient nobles ou non.

A-t-on vraiment de l’amour et du respect pour les oiseaux? Est-ce qu’on se préoccupe de les observer de loin par respect, de les étudier, de protéger leurs habitats, de s’occuper de la survie des espèces? Où bien, est-ce qu’on s’en fou éperdument, que l’on continue de déranger inlassablement les oiseaux, de piétiner les habitats et les propriétés privées, d’irriter autrui à outrance, tout cela à cause d’un égoïsme mal placé?

Peut-on (veut-on?) se débarrasser de la dépendance aux coches ornithologiques et photographiques et mettre à la place et en avant-plan le bien-être de l’oiseau? Effectuer une transformation intérieure pour l’amour de l’oiseau, son respect, sa survie, sa paix et sa tranquillité. Sommes-nous capable de mettre au rancard ce jeu collectif qui, finalement, nuit aux oiseaux, nuit aux êtres humains fatigués de nous et nuit même à l’environnement en parlant de la pollution émise par nos véhicules en se déplaçant constamment pour aller cocher?

Faisons collectivement un grand «  re-set ». Observons les oiseaux, judicieusement avec une conscience plus grande. Les observer pour les admirer. Apprécier leur beauté et leurs chants. Pour se dire intérieurement que nous sommes chanceux de pouvoir regarder cet oiseau dans toute sa splendeur. De cultiver la gratitude, le respect et l’amour pour la faune aviaire ainsi que la nature. Être plus zen.

La gratitude rempli le cœur d’un sentiment de paix. Lorsque nous sommes dans cet état d’être, de nous émane aussi la joie, une joie profonde et non pas superficielle. L’amour des oiseaux se vit dans le cœur. La communion vraie avec la nature se vit là aussi, dans le cœur. Soyons attentifs à la sagesse qui, en nous, nous interpelle de respecter cet être vivant qui a le droit vivre en toute quiétude sans être dérangé par les êtres humains. Soyons conscients collectivement de nos agitations intérieures et de nos actions qui bouillonnent en nous. Calmons-nous de la frénésie de la coche… Cultivons plutôt la gratitude et l’émerveillement dont notre planète a grandement besoin.

Publiquement, je vais faire un aveu. Lorsque j’ai décidé d’arrêter de cocher les oiseaux dans ma région, je fus soulagé et délivré. J’ai débarqué du train fou. Maintenant, le train passe devant moi et je n’ai aucun regret quant à ma décision. Fini la compétition. Fini les coches sur ma liste. Fini l’angoisse. Fini la fatigue. Fini la dépendance d’être au top dans mon loisir pour que je demeure une personne reconnue dans ma région. J’ai opté pour l’observation des oiseaux sur place ce qui me satisfait énormément. L’étude des oiseaux et aussi de la migration de ceux-ci le long du corridor du fjord me nourrit parfaitement comme ornithologue. Et lorsque je visite des sites ornithologiques, bien souvent, je ne lève même pas mes jumelles en arrivant. Avant, je m’imprègne du moment présent. Je savoure le fait que je suis vivante aujourd’hui sur cette magnifique Terre. Par la suite, après quelques inspirations profondes, j’observe le paysage autour de moi, écoute les sons de la nature, hume les parfums naturels… en relaxant, en appréciant ce qui s’y trouve, en éprouvant de l’émerveillement et de la gratitude pour tant d’abondance de beautés. Ensuite, je lève mes jumelles. Et je ne recherche aucune rareté. J’observe ce qu’il y a sur place. Je repars complètement satisfaite.

Ça, c’était l’aspect spirituel de l’ornithologie : la conscience de soi, la conscience de l’autre, la conscience que la Terre est un être vivant, la communion avec les êtres et les organismes vivants sous toutes leurs formes, l’amour, la paix, la sagesse, le respect, la gratitude, la contemplation, l’harmonie, l’émerveillement, apprécier la vie au moment présent.

Voilà donc ma vision élargie de l’ornithologie. Vous n’êtes pas obligé d’être d’accord avec moi. Peut-être que cet article sera un coup d’épée dans l’eau quant à mon cri du cœur pour que l’ornithologie retrouve ses lettres de noblesse. Mon souhait le plus sincère est que l’ornithologie entreprenne un virage sain où nous serons plus conscients de nos actions et des impacts que cela crée sur les oiseaux et la nature qui nous entourent. J’ai un désir profond que la frénésie laisse place à paix. Que l’agitation humaine devienne harmonie. Que la conscience s’épanouisse pour laisser place au respect et à l’abandon d’un trop plein d’égoïsme. Que le cœur s’emplisse d’émerveillement. Que les ornithologues posent des actions concrètes pour la protection de la faune. Qu’ils deviennent des témoins privilégiés de la spectaculaire beauté de cette planète. Nous avons fort à faire pour transformer notre vision intérieure de l’ornithologie, cela pour l’amour et la sauvegarde des oiseaux et pour les aimer férocement de tout notre être.

Merci d’avoir pris le temps de me lire et de considérer quelques-uns de mes points de vue. Ensemble, nous pouvons changer les choses d’une façon extrêmement positive, pour le bien collectif et pour le bien de notre magnifique Terre-Mère.

Claudette

8 commentaires:

  1. Belle réflexion et beau constat. J'ai fait la même observation, sous certains aspects, en revenant à l'observation des oiseaux, il y a quelques années. Je n'en revenais pas et n'en reviens toujours pas de voir les gens inscrits aux alertes eBird, se déplacer sans compter les km parcourus et sans se préoccuper des conséquences environnementales de ces déplacements. Les gens n'observent pas les oiseaux, ils ne font que les regarder et les ajouter à leur liste.
    Je ne sais pas si tu as pris connaissance de cet article, en anglais, What Those Who Seek Rare Birds Do For Ornithology (http://aba.org/birding/birding455straka.pdf). Réflexion intéressante, elle aussi, qui montre les aspects positifs et négatifs de ce comportement.
    C'est pour plusieurs des motifs que tu soulèves que je fais pratiquement toutes mes observations en me déplaçant à vélo (écolornitho, que j'appelle ça !). Et je tente d'observer les oiseaux dans leur milieu, comment il se comporte, etc.
    Bravo pour cette réflexion, Claudette!

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    1. Yves E. Gauthier, c'est moi l'auteur du commentaire!

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    2. Yves, en lisant le commentaire, j'ai pensé à toi. Je me reconnais aussi dans ce que tu dis.

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    3. Claudette, je me reconnais dans ce que tu dis. Ma réflexion personnelle concernant l'ornithologie en est là. Je m'aperçois qu'il y a un gros trip d'égo là-dedans... Ce que tu dis dans ton texte est, selon moi, très à propos. Bravo pour ce constat ! Il fait aussi partie de ma prise de conscience tant au niveau de la dépendance aux coches qu'à l'aspect protection de l'environnement. J'ai d'ailleurs acheté un véhicule hybride exactement pour cela.
      Ce qui me touche le plus, moi, est de voir que certaines personnes sont tellement accros qu'elles n'hésitent pas à prioriser leur passion devant tout le reste. Mais où sont donc passées nos valeurs ???
      Bravo pour ce texte pleins de vérités.

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    4. Bonjour chère Linda... J'apprécie énormément ton témoignage et tu as raison sur toute la ligne. Bien souvent, l'ego l'emporte sur le bon sens. On a peu près tous vécu le trip de la coche car cela nous apporte de la joie. Une joie superficielle par contre car il faut recommencer dès qu'une espèce est cochée. C'est incessant, sans fin. Je pourrais élaborer encore et encore en entrant dans les labyrinthes compliqués des comportements humains. À nouveau, je me cite car moi aussi j'ai été emportée par cette frénésie dans le passé. Je comprends la drive que cela amène dans nos vies. Mais ce chemin ne mène nulle part. Merci pour ton témoignage... On dort tous là-dessus, collectivement. Bonne fin soirée Linda. Claudette

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  2. Bonjour cher Yves! Merci pour le lien que tu m'as envoyé concernant ce superbe article dans la revue Birding. Cet article résume parfaitement ma pensée et plus encore. J'espère que les gens iront le lire. L'ornithologie doit faire un virage important. Tu es toi l'exemple parfait d'un ornithologue conscient de ses actions et de l'importance de protéger notre planète. J'adore le terme écolornitho. Merci encore pour ton témoignage que j'ai fort apprécié. Bonne journée! Claudette

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  3. Un texte qui me bouleverse tellement. Il atteint tout ce que je crois moi aussi sur le loisir ornithologique contemporain. Je suis ornithologue amateur et passionné. Je suis photographe amateur et passionné. Un seul mot régit mes actions: le respect. Merci Claudette pour ton analyse éclairée et malheureusement trop véridique sur vers quoi l'hommerie nous dirige. Bravo, bravo, bravo.

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    1. Beau bonjour cher ami Laval... Merci de m'avoir écrit ce magnifique témoignage qui me va droit au coeur. Tout comme toi, je suis passionnée d'oiseaux et de photographies d'oiseaux. Comment pratiquer ces magnifiques loisirs avec le plus de conscience et de respect possible, cela pour admirer, contempler, apprécier et étudier cette faune incroyablement belle? Comment laisser de côté son ego pour la survie des oiseaux? Pourquoi ne pas offrir cette tranquillité qu'ils ont tant besoin afin qu'ils se reposent et s'alimentent en paix, par amour pour eux? La collectivité ornithologique et photographique doit se réveiller au plus vite. Plus nous serons conscient de nos actions, mieux ce sera pour la planète. Émerveillons-nous devant toute cette beauté que Gaïa à créée pour nous. Offrons-lui notre gratitude et notre respect. Laval, nos coeurs et nos pensées se rejoignent. Je te fais la bise et te souhaite une merveilleuse journée! Claudette xxx

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