Par Claudette Cormier

samedi 5 avril 2014

Club piscine Cormier

J'avais hâte à ce jour... Nous sommes le samedi le 5 avril 2014. Ce matin, les nombreux Tarins des pins se ruent aux mangeoires pour obtenir leur ration de graines car aujourd'hui, il ne fait pas très beau. Le ciel est tristounet et des gouttes de pluie tombent par intermittence. La bonne chose dans cette histoire est qu'une mare s'est formée tout près de la galerie chez moi due à l'eau de fonte. Et comme il s'agit de la première fois où l'eau sous forme liquide est disponible ce printemps, les tarins ont célébré cette occasion en prenant un bain collectif. Je suis donc sortie dehors pour les attendre en me faisant oublier jusqu'à ceux-ci reviennent. C'est touchant et drôle à la fois de les voir se débattre les ailes dans cette mare comme de petits démons dans l'eau bénite! Je souris à les observer et à écouter le frétillement de leurs ailes tout en les filmant. Quel moment craquant! Dans la première vidéo, prenez soin de remarquer le tarin très jaune dans le haut du cadre du film. Il s'agit d'un tarin de forme verte!


 Club piscine pour tarins


Que c'est bon!

Ça c'était ce matin. Au cours de l'après-midi, Germain et moi effectuons une promenade du côté du Lac Saint-Jean, question de célébrer à notre façon l'arrivée du printemps. Nous filons donc vers le Grand Marais de Métabetchouan. Allons voir en quoi il retourne à ce marais en ce début d'avril. Nous sentons monter en nous l'effervescence du printemps et l'appel des oiseaux migrateurs. Voilà! Nous empruntons le rang Sainte-Anne qui borde le marais. Nous avons hâte de voir ce qui se cache dedans...

Le désert blanc du Grand Marais

Soupir. Le désert. Tout est gelé au grand complet. Même pas un petit chenal d'eau. Rien. Nada. Nothing. De la neige, de la glace, du vent, du froid, l'Arctique quoi. Pas d'autres commentaires.

Devant cet état de fait, nous rebroussons chemin et bifurquons vers Alma. Une balade dans le chemin de contournement Maurice Paradis a quand même été profitable, ornithologiquement parlant. À cet endroit, nous avons recensé un grand groupe de Corneilles d'Amérique dans un champ. Bien franchement, je me demande comment elles survivent puisque les champs sont encore très enneigées.

Groupe de Corneilles d'Amérique

Sur ce même chemin, nous avons ensuite été étonnés par le nombre de Jaseurs boréals que nous estimons à 2 500! Ceux-ci faisaient des allers et des retours entre des peupliers et des arbres fruitiers, ces derniers dissimulés dans la nature. Les entendre siffler à l'unisson était très impressionnant! Par la suite, nous sommes retournés à la maison, un peu bredouille mais tout de même content de notre sortie. Faut attendre que Mère Nature soit prête pour faire migrer les oiseaux vers le Nord!

 Le grand rassemblement de Jaseurs boréals


Un peu de repos au bout des branches

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