Par Claudette Cormier

mercredi 12 octobre 2011

Ah! L’été des Indiens…

Avant d’effectuer le grand saut dans la froidure de l’automne, la Nature a pris soin de nous gâter en fin de semaine dernière en nous offrant une dose généreuse de chauds rayons provenant du soleil. Je ne peux m’empêcher de remarquer que l’Action de grâce flirte avec l’été des Indiens… Au cours de cette période clémente, les jardiniers en profitent pour nettoyer leurs plates-bandes alors que d’autres ramassent les feuilles d’arbres tombées après quelques gels marqués. Ce moment de l’année est également l’occasion de contempler la forêt et les montagnes où les couleurs vives et joyeuses égayent nos âmes. Et quoi de mieux que de se promener dans des sentiers pédestres, faisant crépiter les feuilles séchées sous nos pas, tout en humant les parfums sucrés émanant de la forêt. Oh, oui… l’automne est véritablement une saison magnifique.


Paysage calme devant la maison

Hier, le 11 octobre, je m’affairais à nettoyer une plate-bande à fleurs durant l’après-midi. À maintes reprises, je vois et entends plusieurs bandes de Tarins des pins accompagnés parfois de Sizerins flammés qui migrent sans arrêt pendant cette belle journée sans vents. Puis, à un moment donné, je rentre dans la maison pour aller chercher quelque chose. En sortant, je détecte au centre de la cour un gros oiseau brun qui picore du millet parmi les Juncos ardoisés. Tiens donc! Une Gélinotte huppée! Sur la pointe des pieds, j’agrippe la caméra et m’approche doucement de l’oiseau. Évidemment, celle-ci s’éloigne due à ma présence et se dirige au pas de course vers le rebord du boisé. Je m’assieds sur la pelouse et attends. Pas trop farouche, elle m’examine quelques minutes puis revient prudemment, cette fois-ci à pas de gélinotte.

Gélinotte huppée s'alimentant



Gélinotte huppée revenant aux mangeoires

Me faisant oublier en bougeant le moins possible, la gélinotte vient aux graines et se laisse apprivoiser. Elle se tient à une trentaine de pieds de moi et jette un œil dans ma direction de temps à autre. Puis un à un, des Juncos ardoisés sortent de leur cachette et rejoignent cette grosse poule des bois. C’est beau de les voir se nourrir en harmonie…



Juncos ardoisés s’alimentant avec la gélinotte

Il est courant pour nous d’observer entre quatre et huit oiseaux à la tombée du jour entre octobre et avril. Et voilà que depuis une semaine environ, la première gélinotte de l’automne fait son apparition au poste d’alimentation. Au cours des prochaines semaines, il est probable que les autres suivront avec la venue du froid. Mais, il y a un hic : la présence accrue de chats. Ce sujet fera l’objet d’un message de blogue prochainement.

En attendant, voici une photographie d’un paysage particulier pris en fin de semaine de l’Action de grâce à la maison. Il s’agit d’un reflet d’un coucher de soleil tout feu tout flamme qui colorait l’eau de la rivière Saguenay ainsi que les battures. Par la suite, je vous offre le clip de cette pleine lune pris hier soir en cette soirée du 11 octobre.


Coucher de soleil le long des battures



La pleine lune en début de soirée

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