Par Claudette Cormier

samedi 25 juin 2011

Balade ornithologique du dimanche


Maintenant que nous entamons la période estivale et que les oiseaux nichent à profusion, Germain et moi avons effectués très récemment une balade au Lac Saint-Jean. Nous délaissons les sites habituels (Petit et Grand Marais) pour visiter les magnifiques habitats campagnards. En roulant dans les rangs, ce changement de paysage nous fera le plus grand bien. Tranquillement, nous empruntons le rang Trompe-Souris à Desbiens. Évidemment, nous prenons la peine d’observer les oiseaux. Puis, Germain remarque des nids actifs d’Hirondelles à front blanc dans le pignon d’une maison. Nous nous stationnons sur la chaussée. Cependant, nous sommes repérés par le propriétaire qui vient aussitôt vers nous. Germain lui explique notre présence et le monsieur en question nous a fort épatés par ses connaissances sur les hirondelles qui co-habitaient avec lui. Le plus gentil du monde, il me donne la permission d’aller prendre des clichés des nids et des oiseaux y circulant. Pendant que Germain jase avec lui, je filme quelques séquences, une vraie aubaine pour moi. Dans la prochaine vidéo, un couple d’Hirondelles à front blanc semble s’accoupler dans le nid alors que les autres hirondelles cherchent à prendre possession des lieux. Malgré que cette espèce niche en colonie, des prises de bec sont fréquentes. Ces oiseaux sont fascinants par leur plumage sombre, leur front blanc, leur voix électrisante et par le fait qu’ils construisent des nids faits d’argile et de terre. Des centaines de voyages sont nécessaires pour la fabrication des nids où l’hirondelle transporte des boulettes d’argile dans son bec.



Couple d'Hirondelle à front blanc

 Finalement, nous disons au revoir au gentil monsieur et poursuivons notre chemin toujours dans le rang Trompe-Souris. Ensuite, un petit oiseau bleu présent sur un câble électrique attire notre attention. Il s’agit du superbe Merlebleu de l’Est! Chantant mélodieusement, mais faiblement comme à son habitude, il est soudainement distrait par quelque chose qui vole au zénith. Nous regardons aussi dans le ciel. Cependant, nous n’avons pas trouvé l’oiseau (un prédateur?) que lui voyait. C’est un peu insultant pour nous, mais bon… De la taille d’un Chardonneret jaune, nous sommes constamment émerveillés devant le roux intense de sa poitrine et du bleu indigo aux reflets métalliques du dos, ailes et queue.



Merlebleu de l'Est surveillant les cieux



Le plumage magnifique du merlebleu


Vers la fin de notre balade du dimanche, nous roulons le long de la rivière des Aulnaies dans le rang Saint-Isidore à Hébertville. Là, nous avons l’agréable plaisir d’entendre et d’observer le Goglu des prés qui malheureusement, se fait rare dans la région depuis quelques années. À notre arrêt, deux mâles chantent dans un pré, au sommet d’un vallon. Entre les rafales de vent, nous écoutons son chant aux notes métalliques et complexes. Son plumage noir d’encre et son capuchon jaune safran pâle sont toujours aussi impressionnants à voir!



Goglu des prés

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