Samedi et dimanche dernier (12 et 13 février), il y a eu de l’action ornithologique ! Par la fenêtre du salon où je peux observer au télescope la polynie au large de la flèche littorale de Saint-Fulgence, un Faucon gerfaut de forme brune était posé très au large, sur une plaine de glace. Puis, d’un coup d’aile puissant, il s’est envolé pour ralentir son vol au-dessus de la tête des Grands Harles nageant nerveusement dans le plan d’eau. C’est la quatrième fois que je vois cet individu au cours de l’hiver. Puis, au bout de la flèche, un mince filet d’eau abritait une soixantaine de Grands Harles, quatre Garrots à œil d’or, un Garrot d’Islande mâle ainsi qu’une Macreuse brune mâle. Les oiseaux étaient très à l’étroit dans cette bande d’eau où montait de la fumée de mer, parfois balayée par le vent. Le Garrot d’Islande, observé depuis le début de l’hiver, hiverne dans la polynie avec les autres canards plongeurs. Par contre, la macreuse est arrivée en catastrophe au début janvier. Je la croyais partie au fleuve, mais la surprise était totale en fin de semaine lorsqu’elle a été repérée à nouveau. Il s’agit d’une première tentative d’hivernation pour cette espèce dans la région.
Les Tarins des pins sont complètement fous ! Jusqu’à 150 individus bouffent tout sur leur passage. En fin de semaine, Germain et moi nous sommes amusés à nourrir les tarins dans nos mains tout en se filmant l’un et l’autre. Il y a eu un tarin particulier coopératif qui s’est laissé caresser alors que mon nez frôlait les plumes de son flanc. Ce foutant de moi, il n’avait de l’intérêt que pour les graines de tournesol.
UN BEC ESQUIMAU AVEC UN TARIN
Ensuite, le lundi 14 février, jour de
LES TARINS AFFAMÉS EN ACTION
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